Kiese Thelin raconte ses débuts dans le foot
(…) Au début, à Nörrkoping, je ne jouais pas trop. Ce fut mieux lors de ma deuxième saison. Quand vous venez d’un club d’une division inférieure, vous ne recevez pas la même considération que lorsque vous arrivez d’un grand club. J’ai travaillé dur pour bien m’améliorer. Lors de ma dernière saison, j’ai commencé tous les matches mais je ne marquais pas souvent. Cela a suscité beaucoup de débats et pourtant, Malmö est bien venu me chercher. Les scouts de cette équipe avaient su voir mes qualités. Ils aimaient ma combativité, le fait que je donne tout pour mon équipe. Pour beaucoup de gens, en Suède, c’était une drôle d’idée de me prendre. Mais je leur ai montré qu’ils avaient tort de douter de moi. Mon but le plus important est celui que j’ai signé contre le Sparta Prague en qualification de la Ligue des Champions (il avait aussi marqué au tour précédent contre Ventspils en Lettonie). Ce but à l’extérieur fut très important (battu 4-2 à Prague, Malmö se qualifia 2-0 au retour). Avoir marqué le premier but lors de la victoire du titre (3-2) contre Solna fut aussi une belle satisfaction.
(…) Quand j’étais jeune, j’admirais Henrik Larsson. C’est logique quand vous êtes suédois d’origine africaine… Je portais des dreadlocks et, comme lui, je tirais la langue pour célébrer mes buts. C’était il y a longtemps, depuis, je me suis coupé les cheveux et je ne tire plus la langue ! Avec Zlatan, nous avons le meilleur d’entre tous. Ce n’est pas un modèle à proprement parler, mais c’est une source d’inspiration. Sinon, je suis un grand fan de Didier Drogba. Mais c’est vrai que si je pouvais avoir la carrière d’Henrik Larsson, qui a joué pour Barcelone, le Celtic et ManU, ce serait formidable. »