14 ouvriers travaillant sur le chantier du Nouveau Stade n’ont pas été payés depuis 3 mois
Selon l’article de Rue89, « Les 14 ouvriers dénoncent en vrac un
chantage à l’emploi permanent, Wit &Ki menaçant de virer et de les
renvoyer en Espagne, où la situation économique est difficile. Ils
parlent de conditions de travail inhumaines (pas de pause pipi avant
l’arrêt déjeuner, semaines de travail allant jusqu’à 60 heures…), et
d’obligations d’aller acheter à leurs frais leur équipement de sécurité
(casque, bottes…) ou bien même de remplacer un pneu de camion crevé ».
France Bleu indique pour sa part que « Fayat, la Société Bordeaux Atlantique et la mairie de Bordeaux se déchargent bien de toute responsabilité. Pour eux, il s’agit simplement de la faillite d’une entreprise privée sur une chantier » et rajoute que « Fayat, la maison mère de Wit & Ki, a tout de même décidé de réembaucher les 14 salariés dans une autre société sous traitante pour finir les travaux. L’État devra sûrement payer les trois mois de salaire (janvier, février, mars) et les dédommagements ».