Des réactions, surtout sur l’arbitrage
Romain Alessandrini : « On manque de réussite ce soir, c’est frustrant. Quand je tombe, je suis sûr à 100% que l’arbitre va siffler. Je suis assez surpris. C’était tout de suite la mi-temps après l’action, donc on a été voir l’arbitre. Il me dit que je glisse (rires). C’est frustrant mais, encore une fois, on ne peut rien faire. C’est une décision arbitrale qui nous coute cher. Ça fait partie du jeu. Mais ça fait un moment que ça dure. Ce sont des faits de jeu qui s’accumulent, ça nous fait perdre des points, c’est dommage pour la suite du championnat ».
Rod Fanni : « C’est très difficile à analyser. C’est une grosse déception. On a l’impression qu’on peut faire mieux. J’avais déjà parlé en disant quand on a envie de voir, on voit. Je pense que je ne suis pas un fou. Plus ça va, plus l’arbitrage français me dégoûte de la L1. Je ne pèse pas mes mots car ça me dégoute vraiment. On est obligé de faire avec, mais c’est vrai que c’est décevant de voir des choses pareilles. Nous, on aurait quand même pu faire mieux. On était capable de faire quelque chose de bien, mais on n’est pas aidé. Il ne faut pas se cacher que derrière l’arbitrage. On ne demande pas de l’aide, mais il ne faut pas nous nuire non plus ».
Cédric Carrasso : « Rester invaincu à Chaban-Delmas contre l’OM, c’était un challenge comme un autre mais qui avait pris beaucoup beaucoup d’importance pour les gens. Quitter ce stade mythique sans avoir perdu, c’était un défi supplémentaire et on est très heureux de l’avoir relevé. Sur la faute sur Alessandrini, je pense que c’est du 50-50. Certains arbitres sifflent d’autres non et on dit souvent qu’on donne le bénéfice du doute a la défense. L’arbitre voit qu’Alessandrini tape contre Nico (Pallois). C’est vrai qu’il y a des penaltys qui sont sifflés pour moins que ça, mais les Marseillais auraient pu marquer autrement. Pour moi, cette action n a pas changé le match ».
Steve Mandanda : « Il y a de la déception, oui. On ne va pas parler des décisions de l’arbitre car après on va dire qu’on se plaint. Ce qui est dur, c’est que la semaine dernière, avant le match contre le PSG, on jouait pour le titre. Aujourd’hui, après ce match, on joue pour la troisième place contre deux autres adversaires. Il ne faut pas lâcher et on ne lâchera pas. On est déçu et énervé mais il faut continuer ».
Vincent Labrune : « C’est grave car ça fait des semaines et des mois que ça dure. On ne fait pas la même compétition que les autres. A un moment donné, c’est un manque de respect pour les joueurs et leur investissement, pour le travail du coach et de son staff. C’est un manque de respect pour nos supporters. Et c’est tout simplement un manque de respect pour le club. Ce n’est pas de la colère, ni de l’exaspération, c’est de l’écœurement. On ne respecte pas notre travail et les investissements forts de notre actionnaire, qui était venu nous soutenir ce soir ».