Mariano évoque ses centres, son jeu avec Rolan et son avenir
« Le type de centre que je fais, ça dépend du jeu, du placement des défenseurs adverses, de l’attaquant que nous alignons. J’ai fait à peu près le même centre décisif contre Paris que contre Marseille, à ras de terre. Contre Paris, Diego (Rolan) était devant mais les défenseurs ne se
trouvaient pas sur la même ligne. Il y avait de l’espace pour centrer au
sol. Quand ils sont alignés, c’est plus difficile de réussir un centre
au sol. Pour Diego, c’est mieux au ras du sol. Avec Cheick Diabaté,
c’est plus facile de jouer en l’air. Mais pas toujours. En finale de la
Coupe de France, je lui fais une passe de loin, de vingt mètres. Il
contrôle, il dribble le gardien et marque. Cela fait plaisir de réussir
ça en finale. Vous vous sentez vraiment acteur du match. On se dit que
l’on a fait son match. C’est important pour moi, car ce sont des
rencontres que tout le monde voit. Au Brésil, mes amis, ma famille ont
vu les images. Ils savent que j’ai réussi une bonne prestation, pris ma
part dans le succès de l’équipe. Vous savez, je ne conçois mon rôle que de façon offensive. C’est comme ça que j’aime et que je préfère jouer.
(…) Willy Sagnol vient me parler parfois. Il sait trouver les bons mots, me dire les choses qu’il faut. Il a été arrière droit, c’est donc normal qu’il me donne des conseils. Mais il parle à tout le monde, à toute l’équipe. Il veut que l’on continue comme ça, que l’on soit costaud, que l’on fasse beaucoup d’efforts pour que l’on se qualifie pour une Coupe d’Europe. C’est l’objectif de tout le monde, ainsi que le mien.(…)
(…) Avec Diego Rolan, ça se passe très bien parce que nous cultivons nos affinités en dehors. Je connais son jeu, je sais ce qu’il va faire, je sais comment faire pour le trouver. On se parle beaucoup, parce qu’il vient de temps à autre sur mon côté. On sait jouer l’un pour l’autre, se trouver sur le terrain sans aucun problème. C’est un atout dans notre jeu.
(…) Tout va très bien aujourd’hui. Dans la vie, il y a des hauts et des bas. Je suis content, cela fait trois ans que je suis là, je me suis bien adapté. J’aime beaucoup la ville, je me sens bien ici, je n’ai pas le mal du pays. C’est un peu plus difficile pour ma femme, qui a laissé toute sa famille au Brésil et ne parle pas le français. Elle est un peu seule. Maintenant, je serai en fin de contrat en juin 2016. On va voir ce qu’il va se passer. »