Poulmaire : « Je reste soumis au secret professionnel »
« Quand un joueur traverse une période aussi dure, l’environnement et la confiance sont des éléments déterminants à retrouver. Je ne peux pas parler à sa place, c’est lui qui choisira. Le projet sportif qu’on lui offrira et les gens autour de lui dans ce projet seront considérés avant tout. J’ai la chance d’être à ses côtés depuis 10 ans et je me suis vraiment demandé, vu ce qu’il a vécu, s’il allait continuer, vouloir se relancer. Il n’est pas seul responsable de ce qui lui est arrivé. Il a encore faim de foot alors que rien ne l’y oblige. Il me disait hier soir qu’il a encore un gros appétit. Économiquement, il n’a jamais rien demandé, c’est moi qui négocie tout pour lui. Il n’est pas trop intéressé par l’argent. S’il est remis dans un contexte sportif, et même humain, qui lui est favorable, avec une bonne préparation au niveau physique notamment, il redeviendra un joueur réellement incroyable.
(…) Quand il sort de Milan, après des mauvais choix et peu de temps de jeu, il est arrivé à Bordeaux avec une folle envie de montrer. Il est dans la même situation aujourd’hui. Il a une grande envie de réagir, de montrer à tout le monde qu’il reste un grand joueur. Ses ressources sont toutes là pour qu’il retrouve le meilleur niveau. Ceux qui voudront relever le challenge avec lui et le prendre comme il faut, feront une très bonne opération. Que ce soit Lyon, un club français ou à l’étranger, le champ des possibles est énorme.
(…) Vous savez, je reste soumis au secret professionnel. Je suis avocat, c’est du domaine du pénal. Si je parle en vous disant qu’il a reçu des offres de tels clubs, je peux avoir des policiers à ma porte demain. Nicolas de Tavernost a parlé publiquement. La presse dit que des clubs français et étrangers s’intéressent à lui. Yoann m’a dit qu’il ne discutera de rien avant la fin de saison avec Lyon. Il est entier, c’est un soldat, il veut aider son club à monter sur le podium voire même à aller chercher le titre de champion de France. (…) La priorité, après, c’est qu’il retrouve le plaisir. »