Pas de nameur avant l’Euro 2016 ?
France Bleu consacre donc un article à cet épineux dossier. Il y aurait ainsi des freins culturels (le naming n’est pas encore ancré dans les pratiques en France) et conjoncturels liés à l’Euro 2016 faisant que, d’après une représentante du constructeur Vinci, une entreprise privée acceptant de mettre près de 4 millions d’euros par an pour donner son nom à l’enceinte aquitaine ne pourrait finalement se manifester qu’à l’aube de la saison… 2016/17, soit après l’Euro en France.
La raison ? Elle se nomme « clean stadium ». En vertu de cette règle, les stades français n’auront pas le droit d’utiliser un nom commercial pendant la compétition. « Euro ou pas, les journalistes et les commentateurs parleront quand même du stade avec le nom du nameur » rétorque le président bordelais Jean-Louis Triaud face à cet élément de blocage. Mais pas sûr que cela soit forcément très convaincant à en croire l’absence actuelle de naming, alors que l’utilisation de ce procédé et les recherches pour qu’il aboutisse avaient été annoncés très tôt.
Rappelons que les Girondins, qui ne seront pas propriétaires du stade, financé via un Partenariat Public Privé (PPP), ne seront donc pas impactés par le manque à gagner financier découlant de l’absence (prolongée ?) d’un nameur. C’est bien la société exploitante Stade Bordeaux Atlantique (SBA), filiale des constructeurs Vinci et Fayat, qui assumera les conséquences de cette absence de revenus du naming.
Et sinon, en attendant samedi, les dernières photos et vidéos de la nouvelle maison du FCGB sont à voir ICI, LA ou encore LA !