Piazza : « Il faut que les clubs français travaillent leur modèle économique »
Piazza se réjouit d’abord de l’aboutissement de ce projet bien mené, malgré toutes les critiques et les polémiques politiciennes en coulisses, et vante la politique de Bordeaux en matière de dynamisme et d’attractivité. Elle nous explique ensuite pourquoi la ville a décidé de ne plus subventionner le FCGB.
« Ce n’est pas une punition, mais il faut bien que les clubs professionnels français apprennent progressivement à travailler leur modèle économique. Le football a la chance, ce n’est pas du tout le cas pour tous les sports, d’avoir des fortes recettes médias et il doit donc se trouver des recettes privées afin de s’autofinancer en se passant des subventions publiques à partir de 2015/16 et des saisons suivantes.
(…) Si Jean-Louis Triaud s’est permis de qualifier Chaban de ruine, je crois que ce n’est pas le cas dans le cœur des Bordelais. Il faudra juste adapter l’équipement. (…) Depuis une bonne dizaine d’années, on est sur un tourisme fluvial. Le label UNESCO a été un boosteur formidable, il y a 50 millions de touristes par an à Bordeaux. Un tourisme d’affaires se développe et aussi un tourisme sportif. Le sport est un vecteur économique et crée du lien social fort. Le Nouveau Stade va permettre d’avoir de nouvelles choses, dont l’Euro 2016 qui va être un évènement énorme. Il y a un nouveau positionnement avec le sport, qui a toujours eu une place à Bordeaux. Il ne faut pas oublier ce qu’il amène pour l’économie et l’emploi. »