Bellion : « Il y a quand même une ville pour remplir le stade »
« C’était une saison géniale. Rien ne pouvait nous arriver, on termine en beauté, avec un titre et la montée. Comme en 2009 avec Bordeaux, c’était une équipe de potes. (…) Apparemment nous jouerons nos matches au Stade de France l’an prochain, ce n’est pas sûr mais c’est ce qui se dit.
(…) Tous les clubs où je suis passé restent dans ma cœur car j’ai toujours choisi où je voulais aller. Bordeaux en particulier car c’est 7 ans et de ma vie. Mes enfants ont grandi ici, il y a eu du bonheur et des peines, mais c’est la vie d’un joueur de foot. En tout cas, on se connait tous et, sincèrement, je suis revenu deux fois à Bordeaux et on y est reçu comme à la maison. C’est un grand plaisir. Bordeaux restera une ville de cœur pour moi car j’y ai passé la moitié de ma carrière.
(…) Moi qui aime l’architecture, je trouve que ce stade est un bijou, mais le cabinet Herzog et de Meuron est mondialement connu et je ne suis donc pas surpris de la beauté des lieux. Ça donne envie de jouer. Mais il y en a qui vont râler si je dis que je resigne un an ou deux à Bordeaux (rires). Je suis content pour les joueurs, c’est un bel outil de travail, le club devait aussi l’avoir pour le futur. Le stade donne le pouls et montre les ambitions des Girondins, je suis ravi pour ce club, pour le président, la ville, pour tout le monde en fait.
(…) Pour la première, ça fait ambiance Coupe d’Europe. Je suis arrivé dans la journée et tout le monde en parle. Tant mieux. Maintenant, j’espère qu’on va le remplir, il y a quand même une ville pour ça. Mais les résultats feront la différence. »