Tresh et Séville, les dessous d’un bonheur
Tout frais vainqueur de l’Europa League avec le FC Séville, l’ancien bordelais Benoit Trémoulinas confiait son bonheur sur RMC, au lendemain du sacre de la semaine dernière, lors de la cérémonie de présentation du trophée dans la ville.
« En fait, on réalise davantage aujourd’hui que hier lors du match, parce qu’on a reçu des messages de nos amis, de la famille, et qu’on a vu les photos avec la coupe. Ça aide ! Le match contre Dnipropetrovsk a été difficile mais notre équipe ne s’est pas affolée, nous savions que nous allions vite revenir. L’ambiance est très bonne, le club et l’entraîneur savent très bien aborder ces grands matches. Il y a un groupe de 22-23 joueurs qui peuvent être titulaires. La force du groupe est là, on peut faire tourner pour tout jouer à fond. »
Aussi, dans les colonnes de L’Équipe, l’agent du latéral gauche international formé à Bordeaux, Jean-Christophe Cano, qui défend aussi les intérêts de Thimothée Kolodziejczak, coéquipier de Trémoulinas en Andalousie, a évoqué la façon dont le fameux Ramón Rodríguez Verdejo, dit « Monchi », directeur sportif de Séville, avait convaincu ses poulains de venir dans son club :
« Monchi s’est toujours intéressé à la France. Quand il m’a dit qu’il pensait à la fois à Trémoulinas et à Kolodziejczak, je lui ai dit qu’ils jouaient tous les deux latéral gauche. Il m’a répondu qu’il le savait et qu’il voulait faire jouer Timothée dans l’axe car il en avait le potentiel. Ça, je le savais moi, mais il fallait qu’il soit avisé pour le savoir, lui à Séville. Ce club sait très bien acheter, bien valoriser et bien vendre. Leur secret, il est là. »