Pauleta, 3ème du top 100 d’Eurosport des joueurs les plus marquants de la L1 du XXIème siècle
– Camel Meriem (98ème),
– Jaroslav Plasil (87ème),
– Pascal Feindouno (84ème),
– Marouane Chamakh (82ème),
– Geraldo Wendel (80ème),
– Sylvain Wiltord (79ème, même si sa période bordelaise était au XXème siècle),
– Alou Diarra (74ème),
– Cédric Carrasso (73ème),
– Ulrich Ramé (54ème),
– Rio Mavuba (51ème),
– Vikash Dhorasso (42ème),
– Yoann Gourcuff (40ème),
– Souleymane Diawara (38ème),
Finalement, de Diawara à Pedro Miguel Pauleta, le 3ème de ce classement (seulement devancé par Ibrahimovic et Juninho), aucun joueur ayant évolué au FCGB ne s’intercale (on remarque d’ailleurs que Marc Planus a été oublié dans ce top 100…). Mais le buteur portugais, meilleur en Gironde (2000-2003) qu’au Paris Saint-Germain (2003-08) de son propre aveu, est tout de même un très beau représentant pour les Marine et Blanc.
« Pourquoi est-il incontournable ?
Parce que c’est le plus grand buteur du championnat de France au 21e siècle. Pauleta, c’est 141 réalisations en Ligue 1 entre 2000 et 2008, quatre saisons à plus de 20 buts : 20 en 2000-2001, 22 en 2001-2002, 23 en 2002-2003 avec Bordeaux, et 21 en 2005-2006 avec le PSG. Mais aussi deux titres de meilleur buteur de Ligue 1 en 2006 et 2007 avec Paris. Pauleta, c’est l’attaquant le plus prolifique et le plus régulier de notre championnat depuis 2000.
C’est d’autant plus remarquable que le Portugais avait un profil vraiment atypique. Il n’avait pas la vitesse de Djibril Cissé, la technique en mouvement de Karim Benzema ou le génie de Zlatan Ibrahimovic. Pauleta ne dominait pas sur sa puissance, sa rapidité, sa taille ou son dribble. Il avait une faculté unique à se placer au bon endroit, au bon moment, et à réaliser le geste juste pour marquer. Sans les qualités typiques du footballeur du 21ème siècle. Et cela ne donne que plus de valeur à ses statistiques.
Mais le passage de Pauleta en Ligue 1, ce n’est pas juste une histoire de chiffres. C’est aussi l’Aigle des Açores, cette manière avec laquelle il déployait ses bras après avoir marqué. Ce sont des coups d’éclats, comme une entrée tonitruante dans notre championnat avec un incroyable triplé pour sa première à Bordeaux. Sur le terrain du rival nantais, histoire de bien marquer le coup. Oui, marquer, c’est bien le mot qui correspond le mieux à Pauleta. Et la L1 est la mieux placée pour le savoir. »