Trémoulinas : « Je ne vais pas me permettre de dire que je veux telle ou telle place »
« Je suis très content du match d’hier, surtout qu’il a eu lieu à Bordeaux, avec un public derrière moi qui m’a pas mal aidé. (…) Dès le début du match, j’ai senti un public derrière moi et je l’en
remercie encore. Ça m’a fait chaud au cœur, car j’ai toujours dit et je
le répète : Bordeaux c’est le club que j’aime. »
Les succès contre le Portugal et la Serbie, à un an de l’Euro :
« J’ai fait un bon match, comme l’équipe entière, en combinant bien et en me faisant plaisir. On a mis beaucoup de rythme en jouant rapidement avec peu de touches de balle pour amener de la vitesse, ce qui a plutôt bien marché. (…) Maintenant, jusqu’à l’Euro 2016, il faut continuer sur cette lancée. On espère tous gagner cet Euro à la maison, on travaille pour faire quelque chose de bien, mais dans le foot on ne peut jamais rien dire à l’avance. »
Sa place chez les Bleus :
« Quand je suis en sélection, je donne mon maximum. Là, j’ai passé une bonne semaine et bien travaillé avec les Bleus, tout comme je le fais déjà en club. Après, le sélectionneur fait ses choix. La concurrence fait avancer, en club comme en sélection. Et j’en ai dans les deux cas. (…) Oui, peut-être qu’à droite ce serait plus facile pour moi, même si Sagna, Debuchy et Jallet font du bon boulot. Mais je suis fier d’être gaucher et de jouer dans ce couloir. (…) Pat’ Evra, c’est le taulier de l’équipe, il a plus d’expérience des matches de haut niveau, donc pour l’instant, je vise juste d’être appelé en Bleu et je ne vais pas me permettre, vu la concurrence de Digne et de Kurzawa, de dire que je veux telle ou telle place. Être convoqué, c’est déjà bien. Je suis d’abord dans l’optique de me concentrer sur le FC Séville pour être encore sélectionné en Bleu après. Je reviens de si loin, avec ma période délicate en Ukraine, je le sais… »
(…) L’ambiance dans le groupe France est bonne, il y a une très bonne cohésion entre nous tous. Nous étions conscients que les matches de juin étaient catastrophiques, alors on s’est parlés et on a su réagir contre le Portugal et la Serbie. On fait tous ce métier pour vivre ça, et représenter son pays c’est le Graal, on est obligés de donner son meilleur. (…) Hier, le coach nous avait dit de bien défendre dans un premier temps et il a ajouté pour les latéraux qu’on pouvait monter si possible. A gauche, j’ai Baise (Matuidi) qui me couvre bien donc j’ai la chance de monter plus facilement. En ce moment, il vole, il est très, très haut, et depuis beaucoup de temps même. Il arrive à être régulier au haut niveau. C’est très fort ce qu’il fait. »