Plasil : « Je me suis attaché aux Girondins »
« Forcément, quand on a 33 ans et qu’on a vécu une carrière avec pas mal de matches et d’expérience… C’est l’un de mes buts : transmettre, aider à ce que les jeunes progressent le plus vite possible, en montrant sur le terrain, mais pas seulement. Il faut leur parler, parfois individuellement. Pas pour dire : je veux ça, ça et ça. Mais plutôt : peut-être que moi, j’aurais fait ça. Après, ils prennent ce qu’ils veulent prendre, mais je me sens écouté et ça me fait vraiment plaisir. Quand j’étais jeune, j’écoutais, et j’ai surtout beaucoup appris en regardant. À l’époque, si on ratait quelque chose à l’entraînement, on se faisait bien pourrir… C’est différent maintenant, il ne faut pas être sur les gars tout de suite, y aller petit à petit. Chacun réagit différemment, ce n’est pas évident. Avec Cédric (Carrasso), ‘Jus’ (Jussiê), Nicolas (Maurice-Belay) ou Henri (Saivet), des joueurs d’expérience, on essaie de tirer le groupe vers le haut.