Hagelsteen : « Ne pourrait-on pas faire jouer l’équipe féminine après les matches de L1 ? »
de l’actualité du nouveau stade de Bordeaux. Un « Matmut Atlantique »,
géré commercialement par SBA, qui est encore critiqué, notamment –
toujours… – pour son accessibilité et les bouchons à sa sortie. Répondant aux questions sur ce sujet, et sur d’autres thèmes, Hagelsteen évoque notamment l’idée de faire jouer la section féminine des Girondins de Bordeaux à Gallice après les matches des hommes pour faire en sorte qu’une partie des supporters et spectateurs restent et que le trafic autour de l’enceinte soit fluidifié.
« Un groupe de suivi a été créé entre les Girondins de Bordeaux, la Ville et SBA.
En ce moment, le club réfléchit par exemple à des activités qui
pourraient être présentées après les matchs. Dans certains cas, ne
pourrait-on pas faire jouer l’équipe féminine après les matchs de Ligue
1, pour garder une partie des gens dans le stade ? Ce n’est pas
abouti, on est en période de travail. Ce stade se vide extrêmement vite,
la réflexion porte sur des activités qui permettent de ralentir la
sortie. Si 10 % des spectateurs restent, les conditions de sortie
peuvent être plus faciles pour tous. Nous devons aussi nous retrouver
avec le club et les autorités publiques pour fixer les grandes lignes du
cahier des charges d’une étude destinée à définir quelles sont les
origines et les destinations des gens. Cela paraît sommaire, mais il est
important de le savoir. (…) SBA peut apporter des éléments
d’information sur les conditions de sortie, mais nous ne décidons pas
des conditions de circulation, de stationnement, de desserte du stade.
(…) Depuis
que ce stade est ouvert, il a reçu 500 000 spectateurs de matchs, 24
000 participants à des congrès ou séminaires, et 17 000 personnes dans
le cadre des journées portes ouvertes. Soit 541 000 personnes. C’est
plus du tiers de toute la population de la Gironde. En six mois. Si on
veut bien regarder les choses de cette manière, c’est devenu un endroit
où Bordelais et Girondins viennent beaucoup. Ce sont des chiffres très
importants. Il n’y a pas de jours ouvrables, hors match, sans qu’il y
ait un congrès, un séminaire ou un colloque. Ma préoccupation est de
tirer tout le parti possible d’une installation exceptionnellement apte à
recevoir des gens. C’est pourquoi nous sommes très heureux d’accueillir
bientôt l’UBB, pour quatre matchs. Dans la mesure où les relations
entre le club et SBA sont fixées en termes de droits d’utilisation du
stade, l’affluence ou la non-affluence n’a pas d’incidence directe sur
les comptes de SBA. Mais indirectement, cela a naturellement une
conséquence, pour des activités comme la restauration. »