Moimbé drague la sélection… d’Algérie
« Ma formation, je l’ai faite à Bordeaux comme milieu gauche, et même parfois attaquant. A Ajaccio, Oliver Pantaloni m’a fait redescendre d’un cran. Depuis, je joue à ce poste. Finalement, il est plus facile de défendre que d’attaquer. Mais plus globalement, j’ai un profil de contre-attaquant. (…) J’ai envie de jouer avec l’Algérie. Ma femme est algérienne, et mes enfants le sont également. Ils y vont régulièrement en vacances. Je vis aussi en partie dans une culture très proche de ce pays.
(…) L’aspect sportif est très tentant. Quand on voit les clubs dans lesquels jouent les joueurs algériens, c’est du lourd. En quelques années, c’est un pays qui est devenu très compétitif. Je suis le résultat et regarde parfois des matches. Je les avais beaucoup suivis lors du Mondial 2014, et ils m’avaient enchanté. J’imagine même que c’est très dur d’avoir sa place dans cette équipe quand on voit la qualité de l’effectif… Si un jour le sélectionneur m’appelait, cela serait une grande fierté. Et je profite de cet entretien pour que cela puisse se savoir. J’imagine qu’ils ne savent pas du tout que ma femme est algérienne. J’ai estimé que c’était le bon moment. »