F. Brunet : « Ca me fait un peu penser à certains stades italiens où la curva est pleine mais le reste est vide »
Une fois de plus via son passage dans « 100% Supporters » il y a deux semaines, nous vous relayons le discours de Florian, des Ultramarines, qui tire une sorte de premier bilan par rapport à la vie dans le nouveau stade des Girondins de Bordeaux, le bien nommé René Gallice (nom populaire), près d’un an après son inauguration.
« Ce qu’on vit avec notre nouveau stade, ça me fait un peu penser à certains stades italiens où la curva est pleine mais le reste est vide. Oui, le stade parait vide, mais le virage est bien rempli. Globalement, on est content de ce nouveau stade, et notre grande fierté, notre plus grande satisfaction, c’est d’avoir réussi à garder une véritable tribune populaire dans cet espace là. Visuellement, on y a gagné avec le changement de stade car on nous voit beaucoup mieux, surtout à la télé, vocalement on nous entend beaucoup mieux qu’à Lescure aussi. Pour nos spectacles, c’est plus pratique. Après, sans doute que les nouveaux stades français ont été un peu surdimensionnés. Si on fait des stades comme ça et puis qu’en même temps on enlève des lois qui permettaient d’attirer des joueurs à gros salaires, donc c’est compliqué… Il y a quelques années, grâce à l’argent du droit à l’image collectif, qui a été enlevé depuis, le club avait pu faire venir Yoann Gourcuff par exemple. C’est un peu incohérent d’avoir un système français qui n’est pas du tout compétitif par rapport à l’Espagne, à l’Angleterre, à l’Italie et à l’Allemagne, tout en faisant des stades du même niveau que ces pays là. Car derrière on ne se donne pas les moyens d’avoir des joueurs qui pourraient remplir ces stades. Du coup, c’est sûr que dans le contexte actuel, les nouveaux stades sont surdimensionnés. A Nice comme à Bordeaux. »