Plasil : « Ce n’était pas normal d’encaisser quatre ou cinq buts, de gagner le match suivant puis d’en prendre trois ou quatre à nouveau »
« J’ai eu très peur que ma saison soit terminée. Heureusement, le docteur m’a vite rassuré au retour des vestiaires. Ce n’était pas les (ligaments) croisés. (…) Comme tout le monde au club, nous les joueurs avons notre part de responsabilité. Ce que je peux dire, c’est qu’il n’y avait pas une solidité sur le terrain qui faisait qu’on pouvait sortir du match en se disant : On a tout donné, on n’a rien lâché. Ce n’était pas normal d’encaisser quatre ou cinq buts, de gagner le match suivant puis d’en prendre trois ou quatre à nouveau. On travaille sur la régularité, tous ensemble. On ne s’en sortira pas avec des joueurs qui jouent pour eux. Et on a bien vu à Monaco que c’est en étant solides et solidaires qu’on pourra s’en sortir. Ce serait vraiment très dommage de retomber dans nos travers dimanche à Marseille.
(…) Pour moi, être capitaine, c’est la récompense du travail bien fait mais c’est aussi être irréprochable sur le terrain et aider les jeunes, qui sont de qualité ici à Bordeaux, à progresser le plus vite possible. Le football est un plaisir mais je ne prends du plaisir que si je suis au maximum. Dans une carrière, c’est la régularité qui compte. Faire un super match et après disparaître lors des trois suivants, c’est dommage. »