Satin et Bréchet défoncent encore un peu plus la direction et la gestion du FCGB
Deux témoignages intéressants sont à relever ; d’abord celui de l’agent de joueurs Bruno Satin (à gauche sur la photo), réputé à l’international :
Sur le récent départ de Jérome Bonnissel de son poste de directeur de la cellule de recrutement des Girondins, en janvier dernier, et la question récurrente du directeur sportif, Satin est encore plus virulent : « Jérôme Bonnissel a des convictions, c’est l’un des meilleurs que j’ai côtoyé dans son rôle. Mais il n’a pas un très grand talent pour avaler des couleuvres… (…) Le copinage prend le pas sur la compétence. Ne pas se fâcher entre soi est plus important que remettre le club dans la bonne direction, si tant est que cette volonté existe. (…) Le staff technique, le centre de formation etc fait sa petite
cuisine de son côté. Mais tous ces gens ont des difficultés à travailler
ensemble. (…) Il y a la peur de faire entrer quelqu’un avec un peu d’épaisseur et qui mettrait tous les problèmes en lumière. Et ça, ça serait dérangeant ».
Concernant ce dernier point, Satin nuance tout de même sa critique en expliquant que le manque d’un directeur sportif n’est pas rédhibitoire à ses yeux et que Bordeaux a su être performant et gagner des trophées sans avoir de « DS » dans son organigramme.
Jérémie Bréchet, l’actuel défenseur central du GFC Ajaccio, et ancien élément des Girondins (saison 2013/14), de Lyon ou bien encore de l’Inter Milan complète ensuite l’analyse de Bruno Satin, de facon plus synthétique :
« Le contexte est particulier dans le sens où il n’y a pas trop de pression. Ça ne pousse pas à exceller et à se faire mal. Et en Ligue 1, si on ne réussit pas à se faire mal, on ne va nulle part. C’est cela qui explique les résultats des Girondins en dents de scie. Le club est un peu à l’image de son président… ».