Le tacle très appuyé de Bonnissel à Dugarry
Ayant quitté le club au mois de janvier dernier, l’ex directeur de la cellule de recrutement et ancien latéral, Jérôme Bonnissel, s’était astreint à un pur silence médiatique. Mais les grosses piques de Christophe Dugarry à son sujet ont fait sortir l’ancien défenseur bordelais de sa réserve et… de ses gonds.
En effet, Bonnissel s’est confié au journal Sud Ouest et répond aux accusations de Dugarry, revenant aussi sur son rôle aux Girondins depuis 2007 et sur toutes les difficultés qui l’ont contraint à quitter le club en janvier dernier.
Si Bonnissel rappelle qu’il n’occupait pas une fonction de Directeur Sportif comme l’a dit Dugarry il y a quelques jours à Sud Ouest, l’ancien bordelais évoque également ses relations avec Jean Tigana, Francis Gillot et Willy Sagnol.
Bonnissel indique ne pas avoir eu de problème avec le Champion d’Europe 1984 mais un problème personnel l’a contraint à prendre du recul. En effet, son fils est tombé gravement malade en 2011, ce qui l’a forcé à rester auprès de lui.
Sur Francis Gillot, Jérôme Bonnissel nous indique également ne pas avoir rencontré de difficultés pendant deux ans mais la signature de Jérémie Bréchet au lieu de Renato Civelli, comme ce qui était convenu au départ, a terni la relation entre les deux hommes la 3ème année.
Concernant Willy Sagnol, l’ex recruteur en chef du FCGB reconnait des difficultés : « Je ne suis pas un pro-Sagnol, je l’avoue, comme lui n’était pas un pro-Bonnissel, mais balancer de telles conneries, c’est de la malhonnêteté ! ». En effet, Bonnissel réfute toute idée de bagarre avec l’ancien Munichois.
Pour Bonnissel, l’argumentation de Dugarry n’a qu’un but, très précis : celui de s’impliquer, malgré les dires de l’ancien attaquant girondin, ou alors de placer des copains à lui au fameux poste de Directeur Sportif.
Les mots sont choisis mais piquants et vifs : « Qu’il arrête de nous prendre et de nous faire passer pour des cons et qu’il nous dise précisément ce qu’il a derrière la tête. Devenir président ? Placer un copain au poste de directeur sportif ? Pour moi, il n’en a pas la compétence. On dirait que Christophe Dugarry monopolise le « girondisme », l’amour de ce maillot. Ce que j’entends de lui, c’est surtout beaucoup de critiques et seulement les contours d’un pseudo projet. Aujourd’hui, la place est libre. Je suis son supporter inconditionnel pour qu’il devienne directeur sportif des Girondins. Je veux le voir à ce poste. Et quand il y sera, je me mettrai à sa place de commentateur et je regarderai s’il est la bonne personne pour le club. En attendant, je lui dis : arrête de parler et montre-nous !« .