Campanini : « Je peux jouer à tous les postes défensifs »
« J’ai joué pendant huit ans à l’Olympique de Marseille dans les catégories enfants (de 5 à 13 ans), avant de rejoindre l’AC Ajaccio et son centre de formation juste après. J’y ai passé presque six ans d’U14 à U19. En janvier 2016, j’ai rejoint le Gazélec Ajaccio en U19 Nationaux, et par la suite en Ligue 1, où j’ai fait Toulouse, Bordeaux, Marseille et Caen sur le banc. J’ai aussi joué un quart de finale de coupe de France contre Lorient, en entrant en cours de match. Je suis un joueur à vocation défensive. Je peux jouer à tous les postes défensifs, que ce soit latéral droit, latéral gauche, défenseur central ou milieu défensif. J’ai toujours apprécié défendre et mes joueurs préférés depuis que je suis enfant ont toujours été des joueurs à vocation défensive. Je suis connu pour être quelqu’un de très gagneur, qui déteste la défaite et donc mon jeu s’en ressent sur le terrain, je donne tout, tout le temps. Je suis plutôt rugueux et dur sur l’homme, pas forcément le joueur le plus en vue de l’équipe, mais un joueur sur qui tout le groupe peut compter, sur comme en dehors du terrain. J’aime le jeu, je préfère jouer au football, je n’aime pas trop les équipes qui balancent, mais à côté de ça, j’admire beaucoup les équipes qui savent bien défendre et battre un adversaire plus fort grâce à ça. L’Atlético est le meilleur exemple pour moi.
(…) Je pense être bon défensivement, dans le un contre un et dans le marquage. Je pense avoir une bonne technique pour un défenseur, je ne me considère pas du tout comme un bourrin et je pense avoir un bon jeu de tête. Après, les qualités, c’est ce qu’on entend des fois. Je n’aime pas trop annoncer ça comme mes qualités, je préfère vous laisser juger. Pour mes défauts ou mes points à travailler, je dirais que je ne suis pas le joueur le plus rapide, mais j’essaie de compenser en regardant des très grands joueurs qui, eux non plus, n’étaient pas dotés de cette qualité. Il y a pas mal de défenseurs latéraux qui sont parmi les meilleurs du monde et qui n’ont pas cette caractéristique-là en particulier (Carvajal, Juanfran, Maxwell ou Ivanovic).
(…) J’ai eu des contacts avec des clubs de National et Ligue 2 mais les Girondins de Bordeaux ça ne se refuse pas. Quand j’ai vu l’opportunité de Bordeaux, j’ai été très flatté et je me suis tout de suite dit que c’était le meilleur challenge pour moi. Bordeaux c’est un monument du football français et avoir la possibilité de m’inscrire dans ce projet, c’est ce qui m’a donné l’envie de rejoindre le club. »