Sertic : « Heureusement que j’ai eu le soutien de ma famille, de mes amis, de ma copine… Sinon, tu ne t’en sors pas »
« C’est un mauvais souvenir, c’est réglé ! Bon, il y a encore quelques petites douleurs, mais rien de bien grave… Je suis prêt : Greg est au top ! Disons que ça m’a appris pas mal de choses… Je me suis vraiment rendu compte de ce qu’était le métier à haut niveau… ou qu’il fallait parfois ne compter que sur soi-même quand tu te retrouves seul face à ta blessure… Parce que quand tu l’es aussi face aux kinés et que tu vois les autres sur le terrain, c’est très compliqué à vivre. Ça n’a pas été facile pour moi. Heureusement que j’ai eu le soutien de ma famille, de mes amis, de ma copine… Sinon, tu ne t’en sors pas. Personnellement, j’ai galéré… Je n’ai pas joué pendant plus d’un an et quand je revenais, j’avais toujours des petites douleurs. Mentalement, c’était dur… Il y a eu des hauts, avec beaucoup de plaisir, soit pouvoir marcher ou courir normalement, mais aussi des bas, avec ces douleurs-là… Mais j’en garde un bon souvenir quand même, car ça m’a permis de grandir et d’être encore mieux dans ma tête.
On se sent seul, mais c’est normal. Quand tu es valide, tu fais partie du groupe à part entière… Mais je suis parti me soigner à l’INSEP et à Capbreton, donc c’est compliqué aussi, parce que les mecs ne vont pas t’envoyer des messages tous les jours ; et je le comprends bien ! Si ça se trouve, moi le premier, je le ferais aussi… alors je n’en veux vraiment à personne. J’ai eu le mental pour le gérer seul, puis avec mes proches, ensuite. Et c’est le plus important. »