Benarbia et MacHardy s’interrogent sur les départs de Crivelli et Diabaté
Bernarbia : « Bordeaux doit viser l’Europa League. En général, c’est ce qu’essaye de viser, au moins, cette équipe. C’est important pour les dirigeants. Mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi, quand tu as la chance d’avoir un jeune comme Enzo Crivelli, formé au club, qui est un véritable avant-centre, tu t’en sépares… Il n’empêchait pas de garder Rolan, et puis de ramener Ménez, et aujourd’hui il manque. Bordeaux pourrait s’appuyer sur lui pour faire sa doublette offensive. Il a déjà démontré des choses. Plus qu’un Thelin par exemple. C’est dommage. Je n’arrive pas à comprendre. Il fallait tout faire pour le garder, au lieu de le prêter à Bastia. Si jamais il vrille là-bas…
(…) Contre Angers, Bordeaux devait faire le jeu. C’est normal, car Angers n’est ni Lyon, Monaco ou Paris. Mais ils n’ont pas été assez agressifs pour avoir des occasions, de la présence devant le but et ont renonce, eux, à avoir des contre-attaques. Faire le jeu, ce n’est pas oublier ces aspects là. Il faut savoir jouer comme cela. Ils ont les joueurs pour… Malcom, Ounas, Rolan, Ménez, ils peuvent faire la différence, même conte une grosse défense comme celle d’Angers. Les moyens techniques étaient là pour marquer. Mais l’entraîneur doit trouver l’équilibre entre attaquer et ouvrir des boulevards pour les contres adverses. »
MacHardy : « Je sais que ça va faire rire beaucoup de gens, mais je pense que le départ de Cheick Diabaté est une grosse perte. Il marquait quand même une dizaine ou une douzaine de buts par saison, malgré les blessures et le gros salaire. »