Bedouet : « Personnellement, la défaite m’a pourri les vacances »
« Au coup de sifflet final de la finale contre le Portugal, sur le terrain, les joueurs se sont effondrés, c’était dur à voir. Dans le vestiaire aussi, c’était quelque chose… On avait tous le sentiment d’être passé à côté de quelque chose de grand. À ce niveau, le curseur de l’excellence est tout le temps plus haut que ce que l’on connaît habituellement en club. Un Euro, ce sont des piscines de stress (sic). Tout le monde en est sorti rincé. Personnellement, la défaite m’a pourri les vacances. Au bout de dix jours de coupure, je commençais à aller un tout petit peu mieux (rires), mais j’étais vraiment épuisé. J’ai fait un lumbago, j’avais des palpitations… Les gars sortent d’un truc monstrueux, ils ne peuvent pas repartir aussi vite. Qu’Hugo (Lloris) ou d’autres se blessent en début de saison, c’est normal.
Ce que je retiens, c’est que plus on monte en niveau, plus il faut aller à l’essentiel : la qualité de passe, la technique, l’orientation du jeu. Parfois, on imagine des exercices compliqués pour des joueurs moyens techniquement mais non : il faut faire simple. Je le savais mais là, j’en ai eu la confirmation (rires). »