C. Henrique : « J’adore mon poste »
« À mon arrivée ici, jamais je n’aurais imaginé jouer neuf saisons aux Girondins ! (rire) Je n’ai pas vu le temps passer. À l’époque, quand Bordeaux a voulu me recruter, ça m’a tout de suite intéressé parce que je savais que c’était un grand club d’un bon championnat. La deuxième saison a été très dure, j’ai peu joué. Ricardo, que j’avais connu à Flamengo, m’en a expliqué les raisons. J’étais un peu immature, je ne faisais pas les efforts nécessaires. Je me suis accroché, j’ai enchaîné les saisons. Des très bonnes, des bonnes et des moins bonnes à cause des blessures ».
« Il y a toujours quelque chose qui m’a retenu à Bordeaux. J’ai eu des contacts mais je ne voyais pas l’intérêt de partir pour partir. J’adore ce club, son côté familial. J’ai été formé à Flamengo, secoué par des luttes de pouvoir. Ici, même dans ce moment difficile financièrement, les dirigeants font l’effort d’essayer de garder un bon équilibre. »
« Je connais bien l’histoire des Girondins. Zidane, Tigana, le petit prince (Giresse NDLR) et pas mal d’autres joueurs avec qui j’ai joué. Je pense que j’en fais partie, maintenant. Dans 30 ans, on se souviendra encore de l’équipe qui a remporté la Coupe de France en 2013. Et personne n’aura oublié mon but en finale de la Coupe de la Ligue (en 2007, contre Lyon NDLR). Quand mon fils reviendra en vacances en France, tout le monde se souviendra de son papa pour cela. J’en suis très fier ».
J’ai tout gagné en France, à 30 ans, certains seraient moins motivés. Ce n’est pas mon cas, j’ai toujours autant envie de m’entraîner et de remporter des titres. Je ne sais pas encore si je terminerai ma carrière à Bordeaux. Je rentrerai peut-être au Brésil à la fin de mon contrat (2015) ».