Pour Ibañez, rugby et football peuvent cohabiter à Bordeaux
De quoi, à l’heure où les affluences à Gallice pour les Girondins sont mauvaises (21 700 de moyenne) et celles de l’UBB à Chaban meilleures (environ 24 000), reposer, encore, la question du public bordelais en se demandant s’il ne préfère finalement pas le rugby au football. A moins qu’il n’alterne de l’un à l’autre au gré des résultats ? Et comme les rugbymen bordelais sont actuellement 2èmes du championnat…
Pour France Bleu, le manager de l’Union Bordeaux Bègles, Raphaël Ibañez, a répondu avec beaucoup de diplomatie à cette question : « Si j’approuvais ce genre de réflexions, ça irait à l’encontre de… (il ne termine pas sa phrase) Ça ne ferait pas trop plaisir au président des Girondins, Jean-Louis Triaud, qui adore le rugby et avec qui on échange régulièrement. Je pense qu’il y a une place pour les deux sports dans cette ville, dans notre ville. Mais en tout cas, pour le rugby, l’engouement populaire est phénoménal, et ce sont des moments de partage exceptionnels. Les joueurs sont transcendés quand ils pénètrent sur la pelouse de Chaban, c’est un phénomène incroyable et qui nous amène à être encore plus performants. »