Françoise Brunet ravie du développement du foot féminin à Bordeaux

Dans les temps, à la trêve, pour se maintenir en D1F, où elles sont promues pour la première fois de leur toute jeune histoire, les Girondines sont devenues un élément nouveau et positif pour le club au scapulaire. Un constat qui se fait aussi ailleurs en France, et depuis plus longtemps, ayant donc motivé une enquête de L’Equipe sur ce sujet de fond.

Françoise Brunet, dirigeante historique du foot féminin en Gironde, à l’ES Blanquefort, transformé récemment en section féminine des Girondins, témoigne de cet élan : « Les filles sont très bien intégrées. Il y a une vraie solidarité de l’ensemble du club et des éducateurs, notamment Ulrich Ramé. Dès la première année nous avons attiré des sponsors, et même un sponsor maillot pour cette saison, et nous avons trouvé trois emplois pour conserver des joueuses. Elles sont toutes amateures. L’an dernier, avec les résultats, nous sommes entrés dans une logique de récompense de ces jeunes filles. L’évolution normale, c’est qu’elles puissent savoir qu’elles ont la possibilité de faire de leur plaisir du foot un complément de vie, à côté de leurs études, de leur vie professionnelle. »

« Le foot féminin se développe, et il n’y avait donc pas de raison d’en être absent plus longtemps. C’est  lors du Mondial de 2015, joué au Canada, que j’ai vraiment découvert ce sport. J’ai été agréablement surpris par le jeu dynamique et technique. Et j’entendais souvent dans mon entourage qu’elles couraient plus que les garçons » explique aussi le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, au Parisien.

Ce média précise ensuite que le budget de la section féminine du FCGB pour 2016/17 est de 5000 000 €. Un des plus faibles de D1. « Même si nos moyens n’ont rien à voir avec Paris ou Lyon, nous donnerons tout pour rester dans l’élite », affirme JLT en conclusion.