Jussiê : « On sait que quand le Virage n’est pas là il n’y a plus beaucoup d’ambiance »
On arrive au bout des extraits de notre grand entretien de la semaine (PARTIE 1 : ICI, PARTIE 2 : LA) avec Jussiê, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux. Ici, le Franco-Brésilien se confie sur son pire moment vécu en tant que joueur des Marine et Blanc et reconnait, malgré son affection pour le club, avoir apprécie, à un moment, de partir du FCGB, lors d’un prêt aux Émirats Arabes Unis.
« A Bordeaux, j’ai vécu des moments biens, moins biens, difficiles et très difficiles, mais quelque chose m’a marqué ; je ne l’avais jamais vu. C’était sur un match à la maison, contre Caen, et les supporters sont tous partis 15 minutes avant la fin du match. On perdait 4 à 0, Andy Delort nous avait fait la misère. C’était la saison dernière. Et tout le Virage Sud s’est vidé. Or, on sait que quand le Virage n’est pas là, il n’y a plus beaucoup d’ambiance, comme dans les autres clubs. Mais alors là… le vide, plus de bruit, comme s’il n’y avait plus personne dans le stade. Très marquant comme sensation. »
« Des regrets sur mon prêt à Dubaï en 2013 ? Non, pas du tout, au contraire. J’étais vraiment heureux que Bordeaux gagne la Coupe de France parce que j’avais mes coéquipiers, que j’appréciais, dans l’équipe. Mais, pour moi, j’avais ce besoin de couper. A un moment donné, j’avais vécu beaucoup de choses et, d’ailleurs, je suis parti à un moment où le club n’était pas bien, où les rapports avec les supporters n’étaient pas faciles. Du coup, comme j’étais là depuis longtemps, j’ai voulu partir. Et cela m’a permis de faire un break, car je sentais que c’était le moment, afin de revenir avec encore plus d’envie en Gironde. Donc je n’ai aucun regret. »