Raphaël Crivello : « André Pénalva a eu, un peu, ce rôle de ‘papa du football' »
Encore dans leur entretien de lundi, livré dans « Girondins Analyse » (RIG), Lucas Dumai et Raphaël Crivello se sont exprimés ; au-delà du contenu de la formation qu’ils reçoivent à Bordeaux ; à propos des éducateurs qu’ils ont eus au Haillan. Les deux joueurs, âgés de 19 ans, parlent surtout d’André Pénalva (U17 Nationaux) et de Jean-Luc Dogon (U19), qu’ils ont aussi connu en U17 régionaux.
CRIVELLO : « Patrick Battiston, Marius Trésor, Philippe Lucas, André Pénalva et Jean-Luc Dogon, ce sont, tout d’abord, tous de très bons coaches. Ils travaillent très bien et nous apprennent beaucoup de choses. Ensuite, comme on l’a déjà dit, en CFA, c’est vraiment le côté intensité physique et vitesse de jeu qui prime. On accentue la rapidité des gestes, l’exécution, pour prendre le dessus sur l’adversaire. On doit voir plus vite qu’eux, voir avant, surtout, dès qu’on reçoit le ballon ; et c’est ce sur quoi on travaille : sur le physique, sur l’impact, et sur la notion de vision du jeu. On doit savoir, avant de demander le ballon, comment on va le recevoir et même où on va le donner. Les entraîneurs nous forgent vraiment sur cette dimension, car en pro ça se joue sur ça. Tout va super vite, il faut lire le jeu très rapidement et le vrai palier se fait là-dessus, sur la vitesse d’exécution. »
DUMAI : « André Pénalva, on l’a eu en U17 nationaux, pendant 2 ans, car on a été surclassés la première année, et c’est un coach qui adore vraiment jouer au ballon, car il a une influence espagnole. Il veut des redoublements de passes, des une-deux, du mouvement… On progresse beaucoup sur le domaine technique avec lui, dans les circuits, les combinaisons, les déplacements, la vision du jeu. »
CRIVELLO : « Je rajoute qu’André Pénalva, au niveau humain, il est très présent. Pour nous, il reste un coach avec qui on a fait un super travail, parce qu’on a réussi à aller loin dans les phases finales et qu’il a eu, un peu, ce rôle de ‘papa du football’. Il nous mettait vraiment en confiance et notamment grâce à ça. Et il y a aussi Marcelo (Vada), une très bonne personne. Un très bon adjoint. »
DUMAI : « On a aussi connu Jean-Luc Dogon, en U17 régionaux, car nous étions surclassés quand nous étions des U15. Mais maintenant, avec lui, qui entraîne maintenant les U19, c’est différent, car on est plus vieux et que c’est donc beaucoup plus rude, ce qu’il nous demande. Et c’est un championnat qui est vraiment à part aussi, comme la catégorie. Il y a aussi la Coupe Gambardella, qui est un plus, un bonus. Si on peut aller au bout, c’est bien pour nous, mais le championnat reste le plus important. »