Stéphane Martin : « Le seul message à passer auprès des Ultras c’était celui de la continuité »
Toujours lors de sa venue sur Girondins TV, dans le « Club House », Stéphane Martin, nouveau président des Girondins de Bordeaux, est revenu sur la passation de pouvoir entre Jean-Louis Triaud et… lui-même, le faisant ici sous l’angle des rapports avec les supporters. Ces derniers, Mr Martin semble d’ailleurs beaucoup les apprécier et être très respectueux de leur ferveur.
« Le départ de Jean-Louis Triaud, c’était super. Tout était très réussi. La complicité, le ‘fumage de fumigène’ en version cigare… Ça a eu de l’impact, ça oui ! (rire). J’ai encore beaucoup d’amis en dehors de Bordeaux, en France et à l’étranger, de part toutes les années que j’ai passées en dehors, et c’est vrai que ça a eu beaucoup de répercussions ces images et ce départ de Jean-Louis. C’est vraiment une très bonne image que cette complicité entre la direction du club ; enfin Jean-Louis en particulier ; et les Ultras, ça donne une excellente image du club.
(…) La relation de Jean-Louis avec les Ultras a été exemplaire, à la fois de respect et d’indépendance, parce que le but de Jean-Louis n’a jamais été de dire aux Ultras ce qu’ils devaient faire. Il y avait des grandes lignes, des grands principes à respecter, mais après chacun agissait dans son domaine. C’est une relation exemplaire à mes yeux, donc le seul message à passer auprès d’eux c’était celui de la continuité.
(…) Sur le match de samedi dernier, c’était certes un peu particulier avec l’hommage à Jean-Louis, mais lors de tout le match face à Montpellier il y a eu beaucoup d’ambiance. Malheureusement, on était encore bien loin du guichets fermés… Bien que je note qu’à l’extérieur, on est dans les 4-5 clubs qui déplacent le plus de supporters. C’est aussi très important pour l’image du club. En ayant vécu en Espagne je peux vous dire que, même chez les gros clubs, ce n’est pas trop dans la culture d’avoir du monde à l’extérieur. C’est surtout dans la culture anglaise, et même en Allemagne, où il y a quand même un public fantastique, mais c’est moins culturel en Espagne. Bon, il y a toujours des gens avec l’écharpe du Barça dans les tribunes lors des matches chez le Real, au même titre qu’il y a maintenant des gens avec l’écharpe du PSG à Marseille, mais ce ne sont pas vraiment des gens qui font le déplacement depuis la ville du club supporté pour aller voir leur équipe en étant à fond, ni des sections de groupes de supporters organisés. C’est moins présent dans le foot espagnol. On a la chance d’avoir ça en France et à Bordeaux, avec les Ultras. »