Grégory Sertic : « Il y a eu des doutes, mais je suis dans un club exceptionnel, donc tout est positif »
Pendant ce temps, chez ‘l’ennemi’ marseillais, qui sera le principal rival des Girondins pour l’Europe et la 5ème place, Grégory Sertic enchaîne les matches, et ce malgré un premier but… contre son camp. L’ancien bordelais, pile un an après un précédent reportage sur lui, au moment de sa rééducation après sa grave blessure au genou, a fait un point avec BeINSport, revenant sur cette année mouvementée ; entre humour et sérieux.
« J’ai déjà pris mes marques ici. En plus, les gens sont supers sympas, et quand mes potes de Bordeaux vont venir on va jouer à la pétanque contre les papys d’ici (rire) ! (…) Depuis l’INSEP, pendant ma rééducation, où c’était compliqué, j’en ai encore eu des difficultés. Mais on sort plus grand, plus fort, de ces moments. J’ai beaucoup souffert, mais cela m’a permis de retrouver le goût de l’effort, de la compétition. Les gens de l’INESP ont compté pour moi, je ne peux pas les oublier, car ils ont fait partie de ma galère et m’ont aidé à me relever.
(…) Lors de mon premier match après la blessure (Bordeaux/Nantes, fin août 2016), il y avait forcément un peu d’émotion, car on se remémore alors tous les passages les plus compliqués de la rééducation. C’était une joie, mais vraiment monumentale, j’avais même l’impression d’avoir gagné une coupe… C’était tellement, pour moi, une grande victoire ! Et aujourd’hui, je suis plus fort, j’ai moins peur de la blessure, d’être absent.
(…) Ici, il y a beaucoup d’avantages, et je sais que quand ma famille vient elle n’a pas envie de repartir. Et l’OM c’est un club mythique, c’est toujours impressionnant, on a une chance folle d’être ici, de jouer pour ce club-là… Il faut donc arriver avec le sourire tous les jours et profiter de chaque moment passé ici. Sincèrement, je ne pensais pas que j’allais retrouver mon niveau aussi rapidement car on dit toujours qu’après une si grosse blessure il faut environ 8 mois voire un an pour bien revenir, donc c’est une victoire d’équipe, pour moi et les gens m’ayant accompagné. Je ne m’attendais pas à si bien rebondir, tout de suite, et j’étais en fin de contrat avec Bordeaux… La morale de l’histoire, au final, je crois qu’elle est simple : c’est de jamais rien lâcher, de s’accrocher, même dans les moments difficiles. Il y a eu beaucoup de doutes, mais je suis dans un cadre exceptionnel, dans une ville exceptionnelle, et dans un club qui est lui aussi exceptionnel, donc tout est positif. »