Zaydou Youssouf veut « réussir dans (son) club de cœur », Over Mandanda vise le contrat pro
Interrogés, ces derniers jours, par Girondins TV, Zaydou Youssouf (milieu relayeur, déjà apparu en Ligue 1 cette saison) et Over Mandanda (gardien de but, qui a déjà côtoyé les pros au Haillan) se sont ouverts sur leurs ambitions.
Les deux jeunes du centre de formation visent, bien entendu, un avenir en équipe une, notamment le plus jeune des frères Mandanda, tous gardiens, qui évolue pourtant à un poste où Bordeaux est déjà plus que fourni… Mais c’est le discours de Youssouf qui apparait le plus frais, surtout car il vient de la région et n’a pas peur de le faire savoir et de se responsabiliser par rapport à cela.
« Je suis né à Bordeaux, du coup les Girondins c’est mon club de cœur. Pour tous les jeunes de la région, c’est un club qui nous fait rêver. Et quand on y joue après, on est très content d’être chez soi, d’avoir la famille qui est derrière nous. Porter les couleurs de ‘son’ club, c’est vraiment quelque chose de très beau.
(…) Les Girondins m’ont repéré jeune, car je les avais affronté avec Bassens et on avait gagné 3 à 2. J’avais mis deux buts. Claude Petyt, responsable de l’école de foot du club m’a alors approché, enfin mes parents, en disant que j’avais des qualités et donc que je pouvais venir faire des essais ici, aux Girondins. Au début, mon père n’était pas trop d’accord car il disait que j’étais trop jeune et qu’il ne voulait pas me voir partir pour le grand club de la région ; alors je suis resté une année de plus à Bassens, mais la deuxième année il a accepté que j’aille à l’essai à Bordeaux. J’étais super heureux, mais j’avais la pression car nous étions une trentaine de joueurs pour à peine cinq voulus ; et finalement cela s’est très bien passé.
J’ai donc été pris, puis j’ai fait toutes mes classes ici jusqu’à aujourd’hui, en devant montrer à chaque fin de saison que je pouvais rester pour la suivante. Cela nous apprend, dès le plus jeune âge, à toujours nous donner à fond, même si on reste jeunes. On est Bordeaux, on n’a pas le droit de perdre contre les petits clubs d’à côté, car on a de meilleures conditions d’entraînements, d’encadrement et puis qu’on a été choisis comme les meilleurs. Cela met beaucoup de pression, d’autant que le niveau monte vite car on est souvent surclassés pour gagner du temps. Ce n’est vraiment pas facile, et je suis vraiment satisfait d’être encore au club aujourd’hui. J’espère que ça va continuer et je vais tout faire pour, dans mon travail. »