Jocelyn Gourvennec vante la mentalité d’Adam Ounas, « un garçon attachant, qui a beaucoup de talent »

Même s’il la termine assez bien, avec des entrées tranchantes, Adam Ounas n’a pas vraiment confirmé, sauf sur quelques coups d’éclats ponctuels, le talent entrevu en 2015/16. Parfois blessé, souvent remplaçant et pas aussi décisif qu’attendu (4 buts et 3 passes) le jeune milieu offensif de 20 ans, qui serait toujours pisté par le Napoli, s’est aussi signalé, en janvier dernier, par un écart de conduite lors d’un décrassage qu’il avait volontairement ‘séché’.

Sanctionné par le club, et recadré par Jocelyn Gourvennec, Ounas n’a plus posé problème depuis et son entraîneur, face aux médias ce jeudi, a tenu à souligner son évolution positive :

« La bonne fin de saison d’Adam, c’est une bonne nouvelle, c’est bien. Si c’est un homme différent ? Complètement. Je ne tire pas encore de bilan, mais quand je vois comment il est, là, depuis quelques semaines, par rapport à comment il était en début de saison, je peux die qu’il a avancé, car il est beaucoup plus à l’écoute, déjà, mais c’est aussi car on se connait mieux. Sur les discussions qu’on peut avoir, il est convaincu d’être dans un bon environnement, d’avoir le staff à côté pour l’aider à progresser, d’avoir des partenaires qui le connaissent mieux, car il n’est plus le petit gamin qui débarque dans le groupe pro, comme l’année dernière.

Il a dû faire preuve de patience, aussi, après ses petites blessures, en montrant du caractère et de l’abnégation, aussi, afin d’exister dans un effectif ayant haussé le niveau et dans lequel il y a quand même beaucoup de concurrence, avec l’émergence de joueur comme Malcom, François Kamano et Gaëtan Laborde, pour ne citer que les jeunes… Aujourd’hui je pense qu’Adam commence à comprendre l’exigence de ce métier, et l’importance d’être constant dans le travail pour que cela se concrétise en match. Il écoute plus aujourd’hui, et cela se ressent dans son jeu.

C’est encore fragile, oui, car il est jeune, mais c’est un garçon attachant, qui est très vivant, qui a beaucoup de talent mais a besoin d’être mentalement à fond, qui peut parfois, pendant son entraînement ou son match, sortir de lui. Je l’ai vu, récemment, sur les derniers matches, être provoqué par des adversaires et ne pas avoir de réactions, être très calme. Et ça c’est vraiment un signe fort. On se souvient du match contre Monaco, en décembre, où il ne se maitrise pas… Je crois qu’il a beaucoup avancé dans sa maitrise. »