Cédric Carrasso : « J’avais expliqué que les Girondins, c’était mon club de cœur, je l’aime ce club »
20 Minutes nous propose une retranscription complète des dires de Cédric Carrasso, hier soir, au Moustoir, après son dernier match en tant que joueur des Girondins, à Lorient (1/1, 38ème journée de Ligue 1). Le passage où le portier international de 35 ans revient sur sa proposition de rester comme numéro 2 est le moment fort de son intervention en zone de presse.
« Il y a beaucoup d’émotions, mais mesurées. J’ai vécu une semaine assez particulière, donc c’est vrai que c’était un peu spécial. Mentalement, aujourd’hui… j’étais très fatigué. J’ai passé une semaine un peu difficile. J’ai fait le travail, j’ai essayé de sortir ce que je pouvais. C’est une grande saison malgré tout. Mais je réaliserai dans les jours à venir que c’est fini…
Il y a pas mal de choses qui se sont dites et les supporters ont été un peu plus éclairés sur ce qu’il s’est passé entre moi et les Girondins. Ils ne sont pas d’accord sur tout aujourd’hui. Tout n’a pas été très clair. Dans la semaine avant Dijon, j’avais même proposé aux dirigeants de rester même s’ils prenaient au gardien. J’avais expliqué que les Girondins, c’était mon club de cœur, que j’étais prêt à faire ça pour mon club. Je l’aime. Ma réflexion était : pourquoi ne pas avoir deux gardiens de haut niveau à Bordeaux ? J’étais prêt à accepter une hiérarchie en étant numéro 2, en ayant mon salaire correspondant à ce statut-là. J’avais évoqué cette possibilité. J’étais prêt à le faire ce choix de carrière. Je n’ai pas eu de retours là-dessus. C’est compliqué à comprendre pour l’opinion publique aujourd’hui. J’étais prêt à faire cet effort-là. Et j’étais prêt à aider le gardien de but qui va arriver. Derrière, je voulais aussi faire ma reconversion au niveau des gardiens de but. Mais ça, on ne me l’a pas proposé.
(…) Les supporters ? Ce sont des gens extraordinaires. Je sais qu’ils seront toujours là pour moi. Comme je dis souvent, ce n’est pas quelque chose que j’ai acheté, c’est quelque chose que j’ai gagné sur le terrain. »