Léa Mannon : « Ça fait plaisir de voir évoluer le foot féminin de manière positive dans la région »
Elle préfère en rire, mais Léa Mannon présente la particularité d’avoir marqué… 3 buts dans un même match sur la pelouse du ‘Matmut Atlantique’ / stade René Gallice. C’était en D2, la saison dernière, certes, mais quand même… En revanche, ce dont la jeune attaquante des Girondin(e)s rigole moins (encore qu’elle le prend avec le sourire malgré tout) c’est de ses blessures.
Vendredi soir, dans ‘Girondins Analyse (RIG), l’espoir offensif de la section féminine a aussi expliqué qu’elle avait un quotidien un peu différent des autres joueuses. Encore lycéenne (ouais, ça fout un coup de vieux !), Léa prépare son baccalauréat et cumule football et études à… Toulouse.
« Oui, j’ai malheureusement l’habitude des grosses blessures, mais j’ai réussi à en ressortir plus forte à chaque fois, car c’était des blessures importantes, et j’ai été opérée du genou. La saison prochaine, j’espère repartir mieux, car celle-ci a été dure, même si je suis revenue et que cela se termine super bien, avec le maintien en D1 et la sélection en U19. La saison a été dure tout le long, mais ça se termine plutôt bien au final on va dire. On remercie les gens de nous suivre et de nous supporter.
(…) Depuis que Blanquefort est devenu les Girondins, il y a une différence au niveau de la structuration, et ça fait plaisir de voir évoluer le foot féminin de manière positive dans la région. La suite pour moi ? Déjà, je vais passer mon bac dans trois semaines, et après j’aimerais continuer avec des études dans la communication, et j’espère devenir journaliste sportive, tout en continuant le foot aux Girondins, avec comme objectif de gagner un peu plus de temps de jeu et, peut-être, de jouer une grande compétition avec la sélection française. Mais pour l’instant, je suis au Pôle Espoirs de Toulouse, donc je ne m’entraîne pas avec les autres filles la semaine, et je ne fais que les déplacements le weekend, pour les matches. J’ai des emplois du temps aménagés pour les cours. C’est assez facile de gérer, mais je n’ai pas trop le temps de réviser ! Et puis Bordeaux c’est mille fois mieux que Toulouse (rire) ! Ils disent pas ‘gavé’ ! »