Bordeaux enfin apte à avoir une stratégie d’anticipation niveau mercato, grâce à sa nouvelle direction
Avec déjà 4 recrues (Benoît Costil dans les buts, Lukas Lerager au milieu, Alexandre Mendy en attaque et Youssouf Sabaly sur le côté droit de la défense), plusieurs départs (ventes de Ménez, Ounas, Crivelli et Yambéré + les fins de contrat + prêts de Kiese Thelin et Bernardoni) et des prolongations (Pellenard, Plasil, Gourvennec et son staff) ; les Girondins de Bordeaux ont réalisé un début de mercato très actif.
Et il semblerait, vu les rumeurs, les échos et les déclarations du coach et du président, que le marché estival des Marine et Blanc continue de bouger. Mais pourquoi tant de mouvements, alors que le marché n’a ouvert, officiellement, que le 9 juin (et un peu avant pour les joueurs libres, prolongations etc) ? Car les Girondins ont, enfin, anticipé les évènements !
sudouest.fr (Stéphane Lartigue)
C’est justement cette anticipation que Sud Ouest met en lumière dans un article publié ce vendredi.
« Sur un marché où les indemnités pour des joueurs (à peine) confirmés s’envolent, les Girondins restent dans l’obligation de recruter malin, c’est-à-dire dénicher de bons joueurs à coûts raisonnables, de préférence avec perspective de plus-value, et de revente. La marge de manœuvre a toutefois grossi depuis un an avec l’épurement d’un déficit structurel post-titre et la refonte d’un effectif avec des joueurs à l’âge plus attirant sur le marché des transferts » argumente S.O, avant de détailler la nouvelle organisation du FCGB, qui fonctionne bien en interne.
Ainsi, le trio Jocelyn Gourvennec (entraîneur) – Stéphane Martin (président) – Ulrich Ramé (directeur sportif, qui chapeaute la cellule de recrutement, avec Eric Guérit, Thierry Bonalair et Paul Marchioni) se répartit bien les rôles, avec notamment JG qui tranche sur le sportif, et propose parfois ses ‘chouchous’ (Sankharé et A. Mendy), Ramé qui négocie seul avec les entourages (agents) et Martin, épaulé par Alain Deveseleer, directeur général des Girondins, qui œuvre surtout sur l’aspect financier, au nom de l’actionnaire, M6, dont il est salarié (à la différence de son prédécesseur Jean-Louis Triaud, dont le statut de bénévole a tant fait jaser).
Une organisation plus claire, plus pro, et plus cohérente, qui permet de cibler plus tôt les profils et les joueurs voulus, aidant à les contacter en amont et à les convaincre plus facilement, pour avoir une stratégie et ne pas subir. Enfin…