Obraniak : « Cela fait partie du métier et du jeu »
« Il est difficile de se projeter pour le moment. Ce qu’on peut espérer, c’est de sortir du pétrin dans lequel on s’est mis depuis ce début de saison. C’est-à-dire d’éviter de traîner entre la 15ème et la 20ème place. C’est l’objectif prioritaire du moment. Après, j’espère que cette victoire de Sochaux en appellera d’autres, et qu’il y aura un petit déclic qui nous permettra de nous propulser vers l’avant, de remonter et grappiller quelques places pour revenir aux alentours de la 10ème place. Cela nous donnerait plus d’air et nous permettrait de travailler plus sereinement. Dans l’immédiat, il est difficile de se projeter sur une fin de saison. Il y a trop de paramètres et trop de variables pour avoir un pronostic sur notre place en fin de saison. Il faudra tenir compte de beaucoup de choses : les blessés, la Coupe d’Europe et de notre état en championnat. Difficile de répondre vraiment clairement à cette question. »
« Les critiques c’est toujours comme ça et c’est partout pareil. C’est la loi du métier qui veut ça. Cela vaut pour nous, pour tous les « artistes ». Ce sont des cycles : lorsque tout va bien, tu es le héros et quand cela va mal, tu es considéré comme le renégat. Cela fait partie du métier et du jeu, il faut savoir l’accepter. Il y’a des hauts et des bas. Il faut savoir rester soi-même dans ces moments-là, et surtout rester soudés quand on fait un sport collectif. Il est plus facile de se remettre en question dans un sport individuel car tout dépend de toi. Avec un groupe de 25, c’est plus compliqué. Les égos et toutes ces choses entremêlées font que dans les moments difficiles, il faut se serrer les coudes. Nous l’avons bien montré contre Sochaux car nous avons réagi de la meilleure des manières. Nous avons vu de l’intensité dans ce match, de la solidarité aussi car nous étions menés 1-0. Certaines équipes auraient pu s’effondrer, craquer. Cela n’a pas été notre cas, au contraire. Nous avons vu les joueurs s’encourager, se congratuler sur les buts marqués. C’est dans cette direction que nous arriverons à remonter la pente. »
« Je m’occupe plus de la zone côté droit, Henri est plus sur le côté gauche. Bien sûr, deux trois tireurs sont désignés avant le début du match. Après, nous le faisons plus au feeling. Je n’ai pas pour habitude d’être buté et de prendre le coup-franc à chaque fois. Par exemple, je ne rappelle plus pour quel match, sur un coup-franc plutôt positionné pour mon pied gauche, Henri m’avait dit qu’il se sentait. Naturellement lorsqu’un joueur se sent, il tire car le feeling est important. Nous avons trois ou quatre joueurs capables de mettre des buts et d’être dangereux sur coup de pied arrêté. Chacun a sa manière de tirer, il y a une bonne entente à ce niveau-là, pas de rivalité, c’est à celui qui se sent et qui a envie de prendre ses responsabilités. »