Benoît Costil explique l’importance de Jocelyn Gourvennec dans sa venue et encense Christian Gourcuff
Dans son magazine du dimanche, BeINSport a réalisé une interview (vidéo en fin de brève) de Benoît Costil, nouveau gardien des Girondins de Bordeaux, qui raconte son passage de Rennes à Bordeaux, sa vision de l’effectif du FCGB et du club aquitain, et retrace sa carrière.
« A Bordeaux, c’est un groupe qui est… jeune, très jeune. A Rennes, déjà, on était relativement jeune, mais là c’est encore plus… Après, ça va, je ne viens pas en ‘tonton’ ou quoi que ce soit, il y a plus âgé que moi. (…) Mon dernier match à Rennes, ça a été exceptionnel de la 60ème minute jusqu’à après le match. C’était même assez inimaginable, je ne demandais même pas ça… Je ne demandais rien, et au final il se passe un truc grandiose, et que je pense presque ne pas mériter. Ce que j’ai vécu en six ans à Rennes, même s’il y a de la frustration à travers certains échecs, ça reste une aventure d’ensemble qui aura été exceptionnelle. Malheureusement, j’ai toujours été perdant avec le Stade Rennais, malgré des finales jouées. C’est vrai que ce qui reste à la fin d‘une carrière, c’est aussi toutes ces émotions qu’on peut vivre à travers le gain d’un trophée. Moi, je n’en ai pas, j’aspire à en avoir et je vais tout faire pour en avoir un d’ici la fin de ma carrière. C’est en tout cas un des regrets que j’ai en quittant Rennes, de ne pas avoir soulevé un trophée.
Durant ma carrière, j’ai eu d’excellents coaches. Mais celui avec qui j’ai eu le meilleur feeling, le meilleur ressenti footballistique et humain, c’est bien Christian Gourcuff. J’espère vous dire, dans un an, que Jocelyn Gourvennec et Christian Gourcuff sont mes deux références. Mais après avoir passé une saison avec Monsieur Gourcuff, je peux dire qu’il est haut dans mon estime. (…) Travailler avec le coach Gourvennec, cela fait partie des arguments de ma venue. C’est un coach qui travaille bien, et depuis énormément d’années, qui a fait un très bon travail à Guingamp, qui a imposé sa patte aux Girondins la saison dernière, et qui a permis au club de finir à une sixième place qui est devenue qualificative pour l’Europe. Donc effectivement, le coach Gourvennec a été l’un des atouts et une des raisons de ma décision.
(…) Pour en avoir parlé avec certains, quand ils m’ont demandé pourquoi je suis venu ici, je leur disais que – peut-être qu’on ne va pas être d’accord avec moi, et ce n’est pas grave, car je n’ai pas forcément raison (sourire) – ce club, et surtout l’effectif et le staff girondins actuels, me faisaient un petit peu penser au Tottenham de Pochettino, avec un entraineur joueur qui sent le foot, qui respire le foot. Toutes proportions gardées, bien évidemment, car je ne dis pas qu’on est Tottenham ! Mais dans l’esprit, je considère que Tottenham est un bon exemple. »