Jocelyn Gourvennec fait le point, à moins de 3 jours de la fin du mercato (Malcom, Rolan, recrues)
Passé sur RMC il y a quelques instants, dans l’émission « Team Duga », animée par Christophe Dugarry, Jocelyn Gourvennec a commenté l’actu mercato des Girondins.
Le coach breton de Bordeaux s’exprime ainsi sur la fin de mercato rocambolesque et agitée des Marine et Blanc, surtout sur le cas de l’attaquant de pointe et celui du latéral gauche.
Voici ses propos :
« Malcom ? Il est très jeune, mais déjà très mature. Aussi, il prend du poids dans notre jeu. c’est mieux de l’avoir avec nous, c’est sûr, et on montre qu’on a les reins solides en refusant une telle offre de Dortmund, en ayant une stratégie sur le plan sportif. C’est sain, ça donne un bon signal, ça crédibilise ce qu’on fait. Il y a eu approche très sérieuse de Dortmund, oui, je le confirme. Après, le montant… (…) S’il avait fallu remplacer Malcom ? On peut prendre un ou plusieurs joueurs, mais les habitudes de jeu ne s’achètent pas. Malcom a, lui aussi, mis 6 mois à s’adapter à la France. On sait qu’il partira en fin de saison, et il n’y a pas de raison de croire qu’il coutera moins cher dans un an que ce qu’on a refusé aujourd’hui. Tout le monde est d’accord – le club, le staff, le joueur, l’actionnaire, les représentants de Malcom – pour qu’il reste un an de plus. On tente aussi, depuis un an, de négocier pour les affaires de droits, oui. C’est en cours, ça en prend le chemin, mais ce n’est jamais facile.
L’arrivée d’un ‘attaquant ? On a été dans la réflexion dès lors qu’on a su que Diego Rolan voulait partir, mais cela s’est décanté seulement récemment, et avec une formule trouvée de prêt avec option d’achat quasiment obligatoire qui préserve les intérêts des Girondins et permet au joueur d’aller où il voulait : en Espagne. Après, je ne veux pas qu’on recrute pour recruter, et un nouvel attaquant doit coller à ce que je veux faire, s’intégrer dans la complémentarité de l’équipe. On a encore un peu de temps, j’espère que ça prendra forme, mais par rapport à ce qu’on veut faire. Le recrutement d’un arrière gauche ? On le souhaite, mais là c’est compliqué. On y travaille, et si on n’arrive pas à nos fins sur un joueur voulu, on renoncera, sans tirer au sort sur une autre recrue. Au pire, si on n’a pas les profils que l’on veut, on continue comme on est, avec un groupe bon, qui peut progresser par le travail. »