Paul Bernardoni : « À Bordeaux, j’ai vécu un peu tous les mauvais côtés, mais ça permet d’être armé »

Demain, l’EdF Espoirs joue contre le Monténégro, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2019. Le match a lieu au stade de l’Aube de Troyes, le club formateur de Paul Bernardoni, un des gardiens du groupe France. Sous contrat à Bordeaux jusqu’en 2020, mais prêté cette saison à Clermont (L2) pour y être numéro 1, le jeune portier a hâte d’en découdre, même s’il pourrait ne pas jouer

Interviewé par L’Est Éclair, il explique ce que représente, pour lui, le fait de revenir à Troyes en représentant son pays.

« Cela représente beaucoup de fierté, parce que  l’ESTAC c’est mon club !
C’est là où j’ai été formé, là où sont mes  amis, j’ai un lien assez
particulier avec le public troyen aussi… J’y  ai gardé beaucoup de
contacts
. (…) Je suis très heureux de revenir à Troyes. (…) Si
je suis parti, il y avait aussi des raisons financières pour le  club.
Aujourd’hui, je ne suis plus le même garçon qu’à cette époque
.(…) À Bordeaux, j’ai vécu un peu tous les mauvais côtés. Mais d’un côté, cela m’a permis d’arriver à Clermont armé. J’ai aussi évolué en tant que joueur. Même si au début, c’était frustrant ; avec du recul, je n’ai
pas de regrets. »