Malcom : « À l’âge de dix ans, je savais que je voulais devenir professionnel »
Invité sur Gold FM, Malcom s’est confié dans l’émission Soir de Foot. En Français, l’attaquant bordelais a retracé le début de sa jeune carrière et son arrivée dans le monde du foot :
« J’ai commencé dans une école de foot, à l’âge de 3-4 ans et jusqu’à mes 8-9 ans. Après ça, je suis allé dans une autre école de foot et à l’âge de dix ans je suis allé faire un test au Corinthians. On était une centaine de joueurs et j’ai été retenu avec deux autres joueurs. J’ai suivi une formation là-bas pendant 6 ans où j’ai joué pour l’équipe junios avant de rejoindre l’équipe professionnelle. J’avais alors 16 ans. Ça a été rapide ! J’ai énormément appris avec mes coéquipiers. […] Mon grand-père et mes oncles aiment jouer au foot. Quand j’avais trois ans, c’était eux qui m’emmenaient jouer sur le terrain ! À l’âge de dix ans je savais que je voulais devenir professionnel. J’ai dit à ma mère : ‘Maman, un jour je vais jouer en pro ! Comme Neymar (rire, ndlr).’ Aujourd’hui, j’ai réalisé mon rêve. »
Le Brésilien revient aussi sur son choix de rejoindre les Girondins. Un club mythique dans une « belle ville » :
« Quand je suis arrivé à Bordeaux, il y avait Jussiê et Pablo et je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne à parler Français le plus vite possible parce que cela aurait été dur pour moi sans ça. J’ai pu le faire parce qu’ici c’est tranquille, c’est calme ! Je ne le parle pas beaucoup encore, je fais des erreurs mais même si je sais qu’il y a des phrases que je vais rater, je sais que c’est normal. Le Français, c’est dur. Pour jouer, c’est différent, et il y a des fois des mots que j’emploie qui ne se disent pas. […] Bordeaux, je pense que c’était le bon moment pour y signer parce que de grands joueurs sont passés par ce club comme Zidane (prononcé Zidani avec l’accent, ndlr), Zizou, Denilson, des Brésiliens comme Fernando Menegazzo aussi. J’ai choisi Bordeaux parce que c’est une belle ville, tranquille. Je suis venu pour jouer, pas pour me balader : pour jouer. J’ai joué et j’ai fait une grosse saison, et là je suis tranquille, je me sens bien ici. C’est beaucoup plus tranquille que le Brésil parce que c’est moins dangereux. Là-bas il y a des favelas, des conflits avec la police… […] Ce qui me manque ? Des fois, quand j’allais me promener avec ma mère et ma copine, elles demandaient quelque chose à acheter dans les magasins quand elles faisaient les boutiques et la fille (la vendeuse, ndlr) leur a mal parlé parce qu’elle ne comprenait pas. Ça ça me manque parce qu’au Brésil on essaie de parler, de faire quelque chose pour arriver à se comprendre. J’étais un peu triste là parce qu’au Brésil ce n’est pas comme ça. […] Non, vous êtes gentils, mais des fois les gens quand ils sont fatigués, ils ne veulent pas parler. »
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