Francis Gillot : « A Auxerre, tout est à reconstruire ; mais à Shanghaï, c’était ça aussi »
Joint par ‘Le Télégramme’, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux et du RC Lens, Francis Gillot, aujourd’hui en poste à Auxerre (Ligue 2), se souvient de sa saison en Chine, aux commandes du Shanghaï Shenhua. Et il dresse même un parallèle avec sa mission actuelle à l’AJA.
« J’y ai trouvé des gens sympas et j’ai travaillé dans de très bonnes conditions. En plus de mon staff, j’avais trois personnes qui me faisaient la transition entre moi et les dirigeants, dont un président génial. Les Chinois sont à l’écoute, très respectueux. Le gros problème, c’était l’éloignement de la famille. Pour le reste, je me suis régalé, car j’ai senti l’équipe monter en puissance, avec une finale de Coupe de Chine à la clé. (…) Après, en France, je ne voulais plus prendre d’équipe en cours de compétition. J’ai attendu le début de saison suivante, qu’une opportunité se présente… Je suis moins intransigeant qu’au début de ma carrière. Quand on est perfectionniste, ce peut être à double tranchant. On voudrait que tout le monde soit comme vous, mais c’est impossible.
(…) Ici, j’ai signé deux ans. Je suis en France et, pour la famille, c’est important. Je savais que c’était une petite ville mais quand je suis occupé, ce n’est pas un problème pour moi. Ce n’est pas mon genre de faire les terrasses de cafés. Il y a tellement à faire avec l’AJA. Tout est à reconstruire. A Shanghaï, c’était ça aussi. »