Jocelyn Gourvennec : « Avant de penser au classement, je crois qu’il faut se focaliser sur nous »
Nouveau passage du point-presse de Jocelyn Gourvennec, donné ce jeudi, au Haillan. L’entraîneur des Girondins de Bordeaux évoque le classement actuel de Ligue 1, où tout est resserré en haut du tableau, derrière le Paris Saint-Germain.
« On voit que de la 2ème place, jusqu’à assez loin dans le classement, c’est très serré. A part Paris, qui a quasiment fait le plein, toutes les autres équipes lâchent des points. C’est assez serré. Le 2ème n’est qu’à 3 points devant nous. C’est plus serré que l’année dernière, où trois équipes se détachaient. Là, une seule équipe se détache et les autres sont proches les unes des autres. Dans ce championnat, c’est la régularité, la progression aussi – et je pense qu’on est là-dedans -, qui feront que des équipes seront plus ou moins haut… Nous, on veut y être, rester là-haut, mais pour ça il faut qu’on enchaîne, qu’on soit plus régulier.
Monaco ? Oui, ils sont plus irréguliers, mais encore présents. Et ça resserre le niveau. Mais quoi qu’on en dise ils seront forcément très difficile à jouer, même si peut-être moins dominateurs que ce qu’ils ont été récemment. Il faut voir si la Ligue des Champions – qui est toujours très dure – et la perte de 5 joueurs majeurs cet été… Ils doivent refaire un collectif, mais pour cela il leur reste de très bons joueurs encore, et ils en ont recruté de très bons aussi. Mais il faut les intégrer, il faut qu’ils aient des habitudes de jeu, et ce n’est pas illogique qu’ils soient un peu moins bien, après avoir été très bon l’an dernier, sur la durée, dans toutes les compétitions. En tout cas, si ça les limite en Ligue des Champions, ils seront encore présents en championnat… Après, nous, avant de penser au classement et aux places du haut, je crois qu’il faut d’abord se focaliser sur nous, sur notre jeu, sur nos matches. On construira petit à petit.
Vous savez, si on regarde les classements cumulés depuis le début de la saison, on est une équipe qui cadre à peu près un tiers de ses tirs. Un tiers, c’est correct, peu d’équipes font mieux. Paris, c’est trois-quart, mais c’est Paris… On sait qu’on doit faire mieux, que nos situations – comme contre Nantes – doivent faire mouche ; mais là ce n’est pas de la technique ou du toucher de balle, c’est du mental, de la détermination. Il faut y croire encore plus, être plus tranchants dans les 25 derniers mètres afin de sanctionner l’adversaire quand les occasions se présentent. Mais c’est un de nos axes de travail, on le sait. »