Benoît Costil : « Il y a un mois, j’avais dit qu’on connaîtrait des moments plus difficiles… »
Sur le point de retrouver, comme adversaire, un Stade Rennais cher à son cœur, Benoît Costil a également, durant sa conférence de presse d’avant-match, tenté de faire bonne figure en évoquant le manque de résultats des Girondins ces dernières semaines. Le gardien de but du FCGB essaye de positiver, malgré l’urgence de gagner
à nouveau un match.
« Si on doute ? Le doute, je pense que c’est un bien grand mot… Après, quand vous ne gagnez pas, que vous faites des contre-performances, et bien vous jouez naturellement – et c’est pareil chez beaucoup de sportifs je pense – avec le frein à main… Mais sur notre dernier match (0-2 contre Monaco, NDLR), je ne pense pas que l’équipe ait joué avec le frein à main. On s’est donné. A Amiens (0-1, NDLR), on peut nous reprocher des choses, mais sur le match face à Monaco on n’a rien à se reprocher en termes d’investissements, et si on analyse bien le match, de A à Z, il y a des choses positives. Donc je pense que parler de doute, c’est un bien grand mot. Mais ce qui est sûr c’est qu’on a besoin de retrouver la victoire. Il faut qu’on soit plus efficace, dans les deux surfaces, et on sait ce qu’il nous reste à faire, on en est conscients. Vous savez, on n’est pas si fous, nous les joueurs (sourire), on se rend compte quand ça va bien et quand ça va moins bien. Donc on travaille pour faire tourner la roue, pour que les choses nous sourient.
Certes, on doit progresser, s’améliorer, mais la période ne nous réussit pas non plus… Avant la prochaine trêve internationale, c’est sûr que si on arrive avec 5 matches sans victoire ce sera chiant, embêtant, et que passer une trêve en ayant eu la victoire juste avant c’est toujours mieux. Maintenant, la saison ne s’arrêtera pas à ce match à Rennes, mais ce serait une bonne idée d’aller y faire quelque chose quand même ! A nous de rester unis. Il ne faut pas changer grand-chose, car on est un groupe et un staff qui travaillons très bien. On sait que nous n’étions pas les meilleurs du monde il y a un mois, mais aussi qu’on n’est pas les plus mauvais aujourd’hui. Donc on doit garder cette base de travail, cette ligne de conduite, et avancer, tout simplement. Dans une saison, on sait bien que toutes les équipes ont des périodes plus ou moins simples, et aujourd’hui on est dans une période pas facile. Mais rappelez-vous, après notre victoire contre Guingamp il y a un mois, tout le monde nous voyait très beaux… Et j’avais dit qu’on connaîtrait des moments plus difficiles. On y est. Mais demain, et après-demain, ça ira mieux. On va tout faire pour que ça aille mieux le plus vite possible !«