Jérôme Dauba : « Se servir de la frustration de certains matches pour apprendre, faire encore plus »
Via GOLD FM, la radio du club, voici d’autres extraits du discours de Jérôme Dauba, le coach de la section féminine, toujours enthousiaste dans son approche, qui souligne plusieurs détails importants montrant que son équipe progresse, suite aux 8 premières journées de sa deuxième saison dans l’élite du football féminin français.
« Vu que cette année, on est une équipe qui fait du jeu, qui garde le ballon, c’est dommage de ne pas avoir une belle pelouse au stade Delhomme. Ça ne nous aide clairement pas, car le terrain est catastrophique. Donc on soit jouer sur d’autres arguments, comme l’agressivité, même si physiquement on est en-dessous, en termes de densité athlétique, par rapport aux meilleures équipes. En termes d’expérience aussi. Il faut quand même savoir accepter que l’adversaire nous soit supérieur.
(…) Les mots des adversaires après les matches, c’est bien. Ils prouvent qu’on progresse, qu’on bosse, qu’on a des ambitions, et qu’on parvient à ‘faire peur’, nous aussi, aux équipes adverses. Donc ça, c’est une vraie progression, par rapport à la saison dernière. Maintenant, on doit se servir de la frustration de certains scénarios – comme notre défaite contre le Paris FC ou notre match nul contre Rodez, au Matmut, alors qu’on a largement dominés – pour faire encore plus, pour apprendre, et pour savoir tenir les résultats, ou même aller arracher les victoires, en cherchant la gagne. Après notre défaite contre le Paris FC (2-3), les joueuses avaient la rage, elles disaient qu’elles méritaient le nul, qu’elles auraient pu et dû accrocher un résultat. On doit avancer sur ça pour nos deux prochains matches, contre Montpellier et le Paris Saint-Germain. Réussir à faire basculer des fins de matches en notre faveur, comme on a déjà su le faire, contre des équipes moins fortes. En tout cas, même si nos résultats sont parfois en dents de scie, nos contenus restent bons, donc on s’appuie sur ça pour avancer. »