J. Gourvennec : « C’est toujours la force du groupe, de l’équipe, qui fait que vous passez ces moments »

Encore pendant son entretien donné à Girondins TV (émission ‘Club House’), Jocelyn Gourvennec a fait le point sur la crise de résultats actuelle traversée par son équipe de Bordeaux. L’entraîneur breton du FCGB donne surtout les grandes lignes pour… en sortir. Application dès dimanche contre Marseille ? Il faut l’espérer, sinon ça pourrait sentir très mauvais. Encore plus que depuis ces derniers jours.

« Ce sont des périodes où vous prenez des buts un peu improbables. A Rennes, le but contre son camp de Jérémy Toulalan suite à un coup de pied arrêté passe dans un trou de souris en début de match. On sait qu’il y a des périodes comme ça… Des périodes où ça ne veut pas sourire, des périodes où on n’est pas très bien, où on n’est pas à notre niveau. Mais il faut vraiment mettre beaucoup d’abnégation dans le travail, dans les semaines d’entraînements. On doit faire une grosse unité au niveau du groupe et de l’équipe pour passer ce moment-là. C’est toujours la force du groupe et de l’équipe qui fait que vous passez ces moments-là. Pour nous, ça doit passer dès le match de Marseille. Il reste sept matches avant la trêve, et on a vraiment de quoi faire une bonne fin de phase aller pour aller chercher un classement qui serait plus conforme à ce qu’on veut.

On a eu un gros trou d’air, alors qu’on était troisième il n’y a pas longtemps. C’est allé très vite, car on n’a pas pris de points, pendant que les autres équipes ont continué à avancer. Maintenant, c’est donc à nous de retrouver de la régularité. On a montré de belles choses sur tout le début de saison en championnat. On avait fait quatre victoires, et trois nuls, sur des scores qu’on est allés chercher, dans des matches pas faciles où on n’a pas eu d’éléments favorables, de pénaltys imaginaires, de faits de jeu qui tournent pour nous. On est vraiment allés chercher les choses en début de saison, mais ça a moins été le cas sur les derniers matches. Ça nous a moins souri aussi. C’est à nous d’inverser cette tendance. »