Jules Koundé : « Prouver que le club a eu raison de me faire confiance »
Dans le groupe pour le match d’avant-hier soir, contre Strasbourg, le jeune défenseur des Girondins de Bordeaux, Jules Koundé, qui a récemment signé un contrat pro dont l’effet commencera en fin de saison, était l’invité de ‘Studio Foot’ cette semaine, sur la radio BDC One. Le capitaine bordelais de nos champions de France U19 de la saison dernière parle notamment de ses objectifs, de ses liens avec d’autres jeunes du groupe et de l’idée, hypothétique, d’un prêt en Ligue 2 ou bien en National, afin qu’il vive une première expérience de titulaire en club.
« Signer pro, ça me rend très heureux et fier, surtout dans le club qui m’a formé. Maintenant, ce n’est qu’une première étape et je dois avoir d’autres objectifs, faire encore plus d’efforts pour prouver que le club a eu raison de me faire confiance. Je ne dois pas m’endormir, pas m’arrêter là, et voir plus loin. (…) Mon premier objectif c’est de progresser, évidemment, surtout techniquement – vu que je ne suis pas hyper grand, même si j’ai des qualités athlétiques -, et au niveau de relance, car c’est très important vu qu’on est à la base du jeu. Je fréquente l’effectif professionnel tous les jours, donc ça aide, forcément. J’espère déjà jouer, avoir des minutes, car on travaille pour ça. J’espère que ça viendra, même s’il y a du monde et que ce ne sera pas facile. (…) On est en concurrence, évidemment, surtout avec Olivier Verdon, vu qu’on évolue au même poste et qu’on souhaite tous les deux avoir du temps de jeu, mais on s’entend très bien et on a une bonne relation. Après, je ne me compare pas à lui car on a un jeu qui est différent, des qualités différentes : athlétiquement, il est plus grand que moi, et il a des qualités différentes des miennes. Mais ça se passe bien entre nous, on se tire mutuellement vers le haut, et on s’entend bien en dehors du terrain. Mais après, sur le terrain, c’est chacun pour soi, dans son jeu, concentré sur son match, même si on doit aussi jouer ensemble et communiquer.
(…) Pour ma part, je pars du principe que si je n’ai pas encore de temps de jeu en pro, c’est qu’il y a des raisons. Donc il faut que je montre plus, que je fasse plus, que je m’améliore. Le coach Gourvennec est quelqu’un de juste et si tu mérites de jouer, tu joues. Mais si tu ne fais pas assez ou que tu n’es pas prêt, tu ne joues pas. C’est normal, je l’accepte. Et quand je vois mes potes, comme Olivier Verdon ou bien Ervin Taha, qui ont eu un peu de temps de jeu, je suis vachement content pour eux. Ervin ou Aurélien (Tchouaméni), ce sont des personnes que je côtoie au centre de formation depuis des années. Ervin, j’étais vraiment super content pour lui quand il est entré en jeu contre Saint-Étienne. J’étais au stade, j’étais vraiment heureux pour lui. De toute façon, ils restent mes potes, donc quand je joue avec eux ou que je vais les voir jouer quand je suis blessé, pas de soucis, je vais les voir dans le vestiaire, on s’entend tous bien. Et la réserve a de bons résultats cette saison, car on se connait bien, à force d’être ensemble depuis longtemps.
(…) Si je devrais être prêté pour jouer ? Oui, peut-être, il faut y penser. Après, rien n’est décidé, mais oui, ça peut être une possibilité intéressante pour moi que d’aller découvrir autre chose pour commencer, à un niveau inférieur à la Ligue 1 pour avoir du temps de jeu. Donc oui, c’est une possibilité qu’il faut considérer. On verra. »