Jocelyn Gourvennec commente l’attitude des UB 87 et de la direction autour de lui ces derniers jours
Encore durant son point-presse du jour, Jocelyn Gourvennec a dû répondre à une question sur le contexte très tendu autour du club et de sa personne, avec notamment les Ultramarines Bordeaux 87 qui demandent… sa démission.
« Je ne veux pas commenter ça et faire part de mes sentiments. Ce n’est pas le plus important aujourd’hui. Le plus important c’est l’avenir des Girondins de Bordeaux, dont je suis le responsable technique et l’entraîneur. Mon staff et moi avons eu la responsabilité de mener le groupe professionnel, car on nous l’a confiée. Et mon rôle aujourd’hui c’est de me défendre honnêtement, et pour ça je défends mon travail, celui du staff, des joueurs. Aujourd’hui, il n’y a pas de ‘brebis galeuses’, de joueur qui tire le groupe vers le bas et qui n’aurait pas d’intérêt à ce que des victoires profitent à tout le monde. Et c’est mon rôle de vous le dire aujourd’hui, car si je ne le dis pas haut et fort, si je ne défends pas le fait qu’on va se battre et qu’on continuera à se battre… personne ne le fera.
Après, je comprends le mécontentement, car la série n’est pas bonne et qu’elle dur, ce qui est embêtant car pas acceptable. Samedi, on a rencontré les représentants des Ultras, et je pense, déjà, que c’était une bonne chose de se parler. Je ne peux pas leur en vouloir quant à leur mécontentement concernant cette très mauvaise passe que traversent les Girondins, je suis d’accord sur le constat. Mais sur ce qu’il y a à faire, eux veulent voir du concret, et pour nous ce concret c’est de ramener l’équipe dans un bon rendement en retrouvant une cohérence, ce qu’on a que trop peu souvent vu actuellement. L’essentiel est là, mais pour y arriver il faut se battre, ensemble, même quand c’est dur.
SI j’ai reçu des soutiens en interne ? Oui, de la part du président Martin, de la direction et de l’actionnaire M6, par Monsieur de Tavernost, avec qui j’ai échangé aussi. Mais, encore une fois, le constat commun qu’on fait tous et que les résultats et les comptes sur la série des 10 derniers matches ce n’est pas bon du tout… Mais la direction et l’actionnaire, vous savez, ils ne sont pas fous. Et s’ils estiment, à un moment donné, que les gens ne font pas leur boulot ou ne sont pas les personnes de la situation, ils changent. C’est pareil dans toutes les entreprises, partout. Donc ils doivent voir comment on travail, l’état d’esprit qu’on montre tous, et l’envie qu’on a de s’en sortir. Ça, c’est concret. Après, il va falloir que ça se matérialise, et il est bien évident que, si dans les faits l’équipe n’a pas un sursaut d’orgueil durable, je ne pourrai pas tenir ce discours-là éternellement. Pourtant, la qualité est là, on ne peut pas avoir fait le début de championnat qu’on a fait et tout perdre, notre football et notre mentalité de compétiteurs. Aujourd’hui, c’est dur, mais je reste persuadé qu’on peut le retrouver. »