Carine Galli : « Gourvennec n’en est pas du tout au point de non-retour, comme avec Willy Sagnol »
Sur ‘La Chaîne L’Équipe‘, la journaliste Carine Galli a indiqué être plutôt sur la ligne de Grégory Ascher que sur celle de Vincent Duluc quant à Jocelyn Gourvennec, en qui elle croit pour un possible rebond des Girondins.
« Heureusement qu’il y en a encore, des clubs où on peut travailler sur la longueur, même s’il y a des passages à vide. Et Bordeaux fait bien partie de ces clubs-là et, effectivement, il n’y a pas une révolution dès qu’on perd des matches. La situation est préoccupante, oui ; mais Gourvennec n’est pas encore arrivé à un point où il n’a plus de solutions. Il a beaucoup tâtonné au milieu de terrain et en attaque, il cherche, et il est persuadé qu’il va y arriver… On peut lui donner du crédit, car il a encore les joueurs qui sont derrière lui. Avec Willy Sagnol, c’était tout autre. Il y avait une fracture entre le vestiaire et lui et il y avait même une fracture au niveau du club, où on se souvient que, par exemple, il parlait parfois en Allemand avec son adjoint, pour que les autres ne comprennent pas. On était arrivé à un point de non-retour. Là, on n’en est pas du tout là.
(…) Il y a des joueurs qui se sont exprimés et qui n’étaient pas obligés de soutenir Gourvennec, mais ils l’ont fait. C’est comme Favre à Nice dernièrement, ou comme Puel, avant, qui a vécu des moments très compliqués à Nice, en jouant le maintien ; et on lui a maintenu la confiance. Maintenant, Nice, en étant un club qui est mieux structuré, en ne prenant pas des décisions hâtives, montre qu’ils font de belles choses. Et Bordeaux peut aussi le faire. S’ils croient en Gourvennec et qu’il n’y a pas de fracture avec le vestiaire, il faut continuer. Tu prendras une décision en fin de saison mais là, ce n’est pas dramatique. »