Toyes : « Rater une finale de Coupe d’Europe ça fout les boules… »
Il y évoque notamment ses regrets de s’être blessé en fin de saison et d’avoir raté la fin de l’épopée, et parle aussi de son long travail de rééducation avec Pierrot Labat pour être prêt à temps afin de disputer les Jeux Olympique d’Atlanta avec la France :
« Rater cette finale contre le Bayern Munich sur une blessure laisse un goût un peu amer, oui, car j’ai fait toute l’épopée européenne comme titulaire, mais ce sont les péripéties de la vie d’un footballeur professionnel (…) Mais ça reste un très bon souvenir. On s’est pris au jeu en partant de la Coupe Intertoto. Ça part de loin… Tu commences en juillet pour finir en mai et au total ça fait une vingtaine de matches de Coupe d’Europe, un sacré parcours. Tu gagnes la Coupe Intertoto, tu joues l’UEFA, tu arrives en finale… Mais la bizarrerie du truc c’est que tu tournes super bien en Coupe d’Europe en ayant du mal à te maintenir en championnat. C’était peut-être aussi dû à un effectif un peu juste, mais quand tu joues tous les 3 jours avec des entraînements qui sont surtout faits pour récupérer c’est difficile de se remettre dans le bain. Quand, 3 jours après Milan, tu te déplaces à Martigues, ce n’est pas la même ambiance et les gars d’en face ont les dents longues. Ils savent que tu as mis 3-0 au grand Milan et ils te reçoivent dans leur petit stade en étant à fond. Ce sont des situations très difficles à gérer, mais peut-être moins pour un jeune qui doit toujours prouver que pour un joueur expérimenté qui n’a plus rien à prouver. »