J. Gourvennec : « Avec les cadres, je sens plus de maturité, plus d’envie d’aller chercher les choses »
Voici des retranscriptions supplémentaires de la conférence de presse d’hier donnée par Jocelyn Gourvennec, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, avant Bordeaux – Caen. Le Breton, se méfiant de l’adversaire normand, indique sentir – enfin – plus de sérieux dans l’attitude de son équipe. On attend de voir cela concrètement, sur le terrain, en cette période de troubles, où l’erreur n’est plus permise.
« Avoir regagné enfin un match impacte forcément tout le monde positivement, dans l’ambiance déjà, et dans le fait d’avoir à féliciter le groupe, ce qui est toujours plus agréable pour moi et ne m’était plus arrivé depuis longtemps. Maintenant, on bascule vite sur Caen car ça s’enchaîne vite, et je sens que les joueurs sont déjà passés sur ce match-là, en étant satisfaits mais sans se relâcher et en restant bien concentrés, car il est important de ne pas croire que c’est acquis. On ne peut pas se contenter d’un bon résultat, il faut confirmer, et continuer à avancer après avoir fait beaucoup d’efforts, notamment pour se rassurer sur le plan défensif. Même si, dans l’utilisation, on doit faire mieux… Mais on sait que tout ne reviendra pas d’un coup. Là, déjà, avec plus d’exigence dans l’équipe et un retour des cadres à un bon niveau, je sens plus de maturité, de volonté d’aller chercher les choses.
(…) Caen, on les connait, c’est une bonne équipe avec de bons joueurs, assez complète. Ils marquent assez peu de buts, mais en encaissent peu, également. On s’attend à ce que Caen ne vienne pas nous chercher, à avoir plus l’initiative à prendre, plus qu’à Troyes. Mais on visera comme objectif le match plein. Notre équipe a quand même un peu changé de visage dernièrement, avec des joueurs retrouvant un second souffle, ce que j’ai noté. Pour moi, c’est indispensable si on veut repartir. Aussi, le recrutement de Paul (Baysse) et le retour de Gaëtan (Laborde) sont importants. Tout ça fait que le groupe s’est réoxygéné. Mais le sport de haut niveau fait qu’on ne peut pas s’arrêter à une victoire et qu’il faut repartir au combat en cultivant les dernières bonnes choses, pour construire sur cette nouvelle base. »