Agacé et piqué en conférence de presse, Benoît Costil revient sur son coup-franc encaissé à Guingamp

Questionné en conférence de presse sur le coup-franc de Clément Grenier encaissé à Guingamp, Benoît Costil s’est expliqué et a répondu à la presse, un brin agacé :

« (Aux journalistes, ndlr) Et vous, vous en analysez quoi ? Non, je vous pose la question… Il est très très bien tiré. (répondant au journaliste déclarant que le mur n’était pas solide). Le mur n’est pas ? C’est difficile… Ce n’est pas une erreur de notre part, je trouve que c’est un très beau but frappé par un spécialiste de ces phases. (Au journaliste qui lui suggère son mauvais placement) Un pas sur la droite ? Qui, moi ou le mur ? Moi ? Ah, et s’il la met côté où je suis ? Alors là vous m’arrachez le lendemain, mais vous pouvez aussi m’arrachez dans ce cas-là. De toutes façons, c’est vous qui faites les analyses, les notes, tout ça. Mon analyse, c’est que la balle passe au dessus du mur, bien frappée, qu’elle va vite et passe loin, et que voilà… Tiens, on va parler d’analyse des spécialistes : quand ils regardent un coup de pied arrêté et que la balle passe côté gardien, qu’est-ce qu’on dit ? C’est côté gardien, donc le but c’est la faute du gardien, tout simplement. Le ballon, je ne le vois pas. Il y a un joueur qui s’est décalé au dernier moment ce qui fait que je ne vois rien du tout, mais même sans ça je ne sais pas si je l’aurai eue. Le foot et le poste de gardien, ce n’est pas du ‘pique nique-douille’ : on ne choisit pas avant la frappe : ‘Ben tiens, je vais foncer à droite  pour la sortir parce que s’il la met à gauche…’ ! Ce n’est pas facile pour revenir comme ça, parce que moi je n’en suis pas capable en tout cas, sinon je ne serai pas aux Girondins… »

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